mercredi 3 août 2016

Synchonicités…

J'ai toujours été attentive aux signes autour de moi, et j'ai souvent été gratifiée de nombreux clins d'œil de la part de l'Univers.
J'ai toujours au cœur que quand on demande quelque chose à Dieu (appelez-le comme vous voudrez, je vais utiliser ce mot pour plus de compréhension entre nous, mais ça n'a rien de religieux dans mon idée), on finit généralement par l'obtenir.
Mais je sais aussi qu'il y a un moment propice pour chaque chose, et qu'il n'est pas forcément bon pour nous de recevoir ce qu'on a demandé au moment où on l'a demandé. Question d'équilibre.


Le mois dernier j'ai fait un voyage au tambour pour aller chercher quelques réponses à des questions liées en particulier à ma relation aux hommes. Les relations homme-femme sont toujours compliquées. Je ne sais pas si le fait d'être sur un chemin spirituel actif complique ou non les choses en la matière, mais jusque là, je trébuche un peu dans cet aspect-là de mon existence.

J'avais donc besoin d'aide, et c'est là tout l'intérêt du chamanisme et du voyage chamanique en particulier : celui de savoir vers qui se tourner sans avoir besoin de débourser des sommes astronomiques (enfin on reparlera de cet aspect de la question un peu plus bas…), et de recevoir des indications précises pour notre vie.

Durant ce voyage, une information bien précise m'a été donnée : il est temps pour moi de faire le stage de recouvrement d'âme proposé par NCC (quand on parlait de sous… Hem).
Je suis allée consulter le site et j'ai vu qu'un stage aurait lieu fin août, juste avant mon départ en Angleterre (je vous ai informés que je partais en Angleterre ? Un an avec mes enfants, à vivre et camping car et à changer d'air : j'adore !). Je sais que les stages NCC sont très demandés, et je ne m'attendais pas à avoir une place, mais je me suis dit que je n'avais rien à perdre à demander et j'ai écrit à Liliane.

Effectivement le stage était complet.
Un autre RDV s'est glissé dans mon planning du mois d'août, en hypnose spirituelle, et j'ai choisi de vivre mon expérience spirituelle de l'été par ce biais-là. La première rencontre avec la thérapeute certifiée par l'institut national d'hypnose spirituelle a été édifiante et très confrontante en termes émotionnels. En un mot : ouah !
En tout cas je ne regrettais pas la démarche.
Et j'attends avec impatience le jour de la séance à proprement parler.

Une fois mes enfants partis en vacances avec leur père, j'ai eu besoin de souffler un peu avant de me lancer dans la préparation de notre voyage en Angleterre, et je suis repartie marcher sur le chemin de Compostelle. J'ai commencé ce chemin il y a bientôt trois ans, et par petits bouts j'ai déjà bien avancé vers le but final, même si au bout du compte, le vrai but est le chemin vers moi-même, et le temps que je m'offre en dehors du quotidien bouillonnant avec les enfants. Je vous raconterai ça dans un article un de ces jours.
Je suis partie dimanche dernier avec pour projet de relier Genève au lac de Paladru en cinq ou six jours, histoire de rabibocher le morceau qui me manquait au départ de Genève et éviter le Sud de la France au mois d'août, au milieu de centaines de pèlerins.

Je n'avais pas quitté Carouge, que mes yeux ont été attirés sur le bord du trottoir par une magnifique plume de rapace. Il faut savoir que depuis que je pratique un peu de chamanisme, j'ai demandé à l'Univers de m'offrir une telle plume. J'ai reçu beaucoup de plumes, offertes par des amis, trouvées au sol. Souvent de petits oiseaux, de pigeons (très belle plume tricolore blanche, grise et noire, d'ailleurs, pour redorer l'image que vous avez peut-être de cet oiseau des villes)… Mais de grand rapace, non. Quand j'ai fait fabriquer un bijou en plumes par une amie qui travaille aussi en relance avec les personnes pour qui elle fait des bijoux, de nombreux rapaces sont venus à moi : petites plumes de buse, qui m'ont beaucoup touchées. Mais de grande plume, jamais.
Je n'y pensais plus le moins du monde, en marchant dans la ville, au départ de mon chemin d'une semaine. Quelle surprise de trouver justement là une plume de cette taille. Premier clin d'œil. Je me suis dit : ma fille, cette semaine de marche te réserve des surprises.

J'ai marché trois jours, et au soir du troisième jour, je suis arrivée à Chanaz (super mignon petit village d'ailleurs). Je me suis posée avec internet (on m'a prêté un smartphone, je suis incorrigible avec ces trucs-là) et après une bonne demi-heure de pause, j'ai regardé mon pied que j'avais déchaussé pour l'aérer un peu, et j'ai vu que ma cheville avait doublé de volume ! Allons bon.
Je n'avais aucun souvenir de m'être tordu quoi que ce soit. Je n'avais absolument pas mal. Mais il fallait me rendre à l'évidence : j'avais abîmé un truc.

Or, dans mes mails ce jour-là, se trouvait un message de Liliane, m'annonçant qu'une place s'était libérée sur le stage de recouvrement d'âme de fin août.

Si je jugeait que je devais faire ce stage (or il m'a été demandé par mes Alliés, et on m'y propose une place inattendue, je vois mal comment je pourrais imaginer qu'il ne faut pas que je le fasse !), il fallait que je lâche ma marche. D'abord parce que j'ai besoin de temps pour préparer ma maison et nos affaires pour partir en Angleterre dans la foulée du stage, ensuite parce que j'ai besoin de sous pour le payer (vous savez, là, l'information sur le coût des cheminements spirituels autonomes avec le voyage au tambour… Macache : je voyage gratis, mais on me demande d'aller faire un stage payant), et qu'en m'arrêtant tout de suite j'économisais quand-même près de 60 € de frais de marche (logements et nourriture, et encore, en faisant régime !).
Bon, mais au cas où j'aurais eu un doute (j'ai toujours des doutes, moi, alors l'Univers en ce moment, il me dit les choses très très clairement) : je me suis foulée une cheville. Je ne peux plus marcher. CQFD.

Au passage, un très très grand merci à la merveilleuse femme croisée le jour de ma foulure de cheville, avec qui j'ai discuté quelques heures à peine, et qui m'a donné un billet de 50 € pour participer aux frais de mon stage ! J'étais sciée. Et tellement reconnaissante. Donc si tu passes par là, Élodie, je te serre à nouveau très fort contre mon cœur et t'assure que cet argent arrive à point nommé pour moi, et qu'il va beaucoup m'aider.

Parce que évidemment, il n'est pas question d'annuler le rendez-vous en hypnose spirituelle prévu de longue date, et qui tient tout juste dans le timing. Au cas où j'ai utilisé un truc qu'on m'a donné pour être sûre. Je vous le partage, allez !

Vous écrivez sur deux feuilles vierges les deux propositions qui correspondent à votre choix à faire. Dans mon cas : 1) faire le stage et l'hypnose et 2) ne faire que le stage.
Vous retournez les feuilles. On ne doit pas pouvoir lire au travers, vous ne devez plus savoir laquelle porte quel message.
Vous vous mettez debout sur chaque feuille en alternance et vous laissez monter ce qui monte.
Dans mon cas, mes deux bras sont directement montés des deux côtés de mon corps, comme poussés par une force mystérieuse.
J'ai retourné la feuille qui me faisait cet effet-là : elle disait faire le stage et l'hypnose.
OK.

Il va y avoir encore des choses à raconter !
À bientôt !