dimanche 14 janvier 2018

S'incarner



Je reprends aujourd'hui le chemin de mon clavier (on ne dit pas prendre sa plume, là, si ?) pour partager de l'information reçue en channelling, et pour ouvrir des possibles. C'est drôle d'écrire sur ce site, sans avoir la moindre idée de ceux qui vont le lire… Lecteur en tout cas, qui que tu sois, je suis heureuse de te parler à toi, de ces expériences de vie, de ce cheminement joyeux et plein qui est le mien.

J'ai passé ma journée d'hier en atelier-enseignement sur les Êtres et Guides de Lumière avec Anne Detilleux. À chacun de recevoir un tel titre en fonction de ce qu'il est. Mais je crois fort à la présence de mon Ange Gardien depuis longtemps, et des Guides autour de moi également. Passer une journée à mieux comprendre ce qu'ils veulent, à apprendre à recevoir leurs messages, à se donner comme canal pour un autre, et repartir avec son petit message personnalisé sont des moments forts quand on est en chemin et en recherche.

La question de l'incarnation s'est posée.
Elle fait partie du message que j'ai reçu.
J'ai envie de la partager avec vous.

Quand je suis venue au monde, je n'ai pas été prise dans les bras chaleureux de ma mère, je n'ai pas eu l'occasion de tisser ce lien fondamental des premières heures. Je suis restée seule bien trop longtemps dans mon berceau, probablement très effrayée. Et dans mes premières années, ma mère et moi n'avons pas réussi à nous comprendre, à nous trouver, à être ensemble.
Ce début de vie marque fort ma personnalité. Même si je suis persuadée que je n'avais pas choisi tout cela par hasard, et que mon projet d'Âme pour cette vie marque aussi fort cette personnalité. Pendant des années, j'ai évité à tout prix d'être "ici et maintenant", présente à ce qui se vivait autour de moi. Je passais mon temps à m'échapper dans ma tête, soit vers le passé, soit vers le futur, soit vers l'imaginaire… Partout sauf dans ce Présent dont je ne savais quoi faire.

Et puis je suis devenue mère. Je dois avouer que comme outil pour apprendre à s'incarner vraiment, la maternité se pose là. Un jeune enfant quand on ose entrer en relation avec lui et lui donner ce dont il a besoin, c'est de l'Ici et Maintenant à l'état pur. Ça n'a pas été simple pour moi, de me ramener à ce vécu de chaque instant. J'ai continué à m'échapper encore un peu, mais j'avais trop envie d'être avec eux. Je pense que mon Être entier attendait désespérément de vivre cette incarnation dans le présent et que cette opportunité de le faire me rendait aussi heureuse que paniquée.

Dans les années qui ont suivi, j'ai beaucoup cheminé sur la question de l'incarnation, des vies antérieures, de la place de l'Homme… Je suis un être facilement versé dans la spiritualité, et je ne risquais pas d'oublier de me poser les questions qui fâchent. Ou les questions qui libèrent peut-être… Qui sait ?

Aujourd'hui, après être passée par quelques semaines de thérapie, la découverte du chamanisme, des expériences de vie plus ou moins agréables, je me sens nettement plus incarnée qu'avant.

J'ai compris plusieurs choses ces dernières années :

- Que la vie est un grand jeu. Un grand JE en fait. Nous sommes tous l'intégralité de ce qu'il y a à vivre. Et tout est possible. Je suis créatrice de ma Réalité. J'ai ce pouvoir sur le monde. Et franchement, j'aurais tort de m'en priver (et vous aussi, je vous assure !)

- Que tout ce qui arrive est une opportunité d'apprendre et de grandir. Que ce soit facile ou difficile. On n'est pas tous faits pareil, mais je m'aperçois que ce n'est pas si simple d'oser apprendre de la vie elle-même. Personnellement c'est dans les tempêtes que j'apprends le mieux. Je ne suis pas maso, je ne peux pas dire que ça m'enchante de prendre des coups, mais à chaque fois que la vie me secoue comme un prunier, je m'aperçois que c'était la pichenette dont j'avais besoin pour passer ma marche d'apprentissage suivante, pour me recentrer aussi sur mon travail spirituel dans cette vie, ou pour oser aller chercher tout au fond de moi Qui Je Crois Que Je Suis. Mais j'ai compris aussi qu'il n'est pas nécessaire de prendre des coups pour apprendre. Seulement, il faut oser aussi apprendre des bonnes choses, des bons moments, des joies de nos vies. Si on passe par dessus le message qui se trouve aussi dans ces choses-là, alors parfois il ne reste plus que des épreuves pour nous faire grandir…

- Être au monde est un plaisir indescriptible pour une âme quelle qu'elle soit. La vôtre aussi. Parce qu'il n'y a que dans l'incarnation qu'on peut ressentir la caresse du vent sur notre joue, l'odeur sous la forêt de pins, dans la garrigue, les herbes sur nos jambes dans ce champ en été, le froid mordant de l'hiver par une belle journée ensoleillée de janvier, chaque goutte de pluie sur son visage quand on se promène et qu'elle nous rattrape… Apprendre à apprécier tout cela, apprendre à se réjouir de la chance qu'on a de pouvoir le vivre… En tout cas ça fait partie de mon chemin à moi.


Je vous souhaite une belle découverte du plaisir d'être Vivants.
Et je vous donne rendez-vous dès que possible (avec moi ça peut prendre quelques mois) pour continuer à partager sur ce blog.


mercredi 3 août 2016

Synchonicités…

J'ai toujours été attentive aux signes autour de moi, et j'ai souvent été gratifiée de nombreux clins d'œil de la part de l'Univers.
J'ai toujours au cœur que quand on demande quelque chose à Dieu (appelez-le comme vous voudrez, je vais utiliser ce mot pour plus de compréhension entre nous, mais ça n'a rien de religieux dans mon idée), on finit généralement par l'obtenir.
Mais je sais aussi qu'il y a un moment propice pour chaque chose, et qu'il n'est pas forcément bon pour nous de recevoir ce qu'on a demandé au moment où on l'a demandé. Question d'équilibre.


Le mois dernier j'ai fait un voyage au tambour pour aller chercher quelques réponses à des questions liées en particulier à ma relation aux hommes. Les relations homme-femme sont toujours compliquées. Je ne sais pas si le fait d'être sur un chemin spirituel actif complique ou non les choses en la matière, mais jusque là, je trébuche un peu dans cet aspect-là de mon existence.

J'avais donc besoin d'aide, et c'est là tout l'intérêt du chamanisme et du voyage chamanique en particulier : celui de savoir vers qui se tourner sans avoir besoin de débourser des sommes astronomiques (enfin on reparlera de cet aspect de la question un peu plus bas…), et de recevoir des indications précises pour notre vie.

Durant ce voyage, une information bien précise m'a été donnée : il est temps pour moi de faire le stage de recouvrement d'âme proposé par NCC (quand on parlait de sous… Hem).
Je suis allée consulter le site et j'ai vu qu'un stage aurait lieu fin août, juste avant mon départ en Angleterre (je vous ai informés que je partais en Angleterre ? Un an avec mes enfants, à vivre et camping car et à changer d'air : j'adore !). Je sais que les stages NCC sont très demandés, et je ne m'attendais pas à avoir une place, mais je me suis dit que je n'avais rien à perdre à demander et j'ai écrit à Liliane.

Effectivement le stage était complet.
Un autre RDV s'est glissé dans mon planning du mois d'août, en hypnose spirituelle, et j'ai choisi de vivre mon expérience spirituelle de l'été par ce biais-là. La première rencontre avec la thérapeute certifiée par l'institut national d'hypnose spirituelle a été édifiante et très confrontante en termes émotionnels. En un mot : ouah !
En tout cas je ne regrettais pas la démarche.
Et j'attends avec impatience le jour de la séance à proprement parler.

Une fois mes enfants partis en vacances avec leur père, j'ai eu besoin de souffler un peu avant de me lancer dans la préparation de notre voyage en Angleterre, et je suis repartie marcher sur le chemin de Compostelle. J'ai commencé ce chemin il y a bientôt trois ans, et par petits bouts j'ai déjà bien avancé vers le but final, même si au bout du compte, le vrai but est le chemin vers moi-même, et le temps que je m'offre en dehors du quotidien bouillonnant avec les enfants. Je vous raconterai ça dans un article un de ces jours.
Je suis partie dimanche dernier avec pour projet de relier Genève au lac de Paladru en cinq ou six jours, histoire de rabibocher le morceau qui me manquait au départ de Genève et éviter le Sud de la France au mois d'août, au milieu de centaines de pèlerins.

Je n'avais pas quitté Carouge, que mes yeux ont été attirés sur le bord du trottoir par une magnifique plume de rapace. Il faut savoir que depuis que je pratique un peu de chamanisme, j'ai demandé à l'Univers de m'offrir une telle plume. J'ai reçu beaucoup de plumes, offertes par des amis, trouvées au sol. Souvent de petits oiseaux, de pigeons (très belle plume tricolore blanche, grise et noire, d'ailleurs, pour redorer l'image que vous avez peut-être de cet oiseau des villes)… Mais de grand rapace, non. Quand j'ai fait fabriquer un bijou en plumes par une amie qui travaille aussi en relance avec les personnes pour qui elle fait des bijoux, de nombreux rapaces sont venus à moi : petites plumes de buse, qui m'ont beaucoup touchées. Mais de grande plume, jamais.
Je n'y pensais plus le moins du monde, en marchant dans la ville, au départ de mon chemin d'une semaine. Quelle surprise de trouver justement là une plume de cette taille. Premier clin d'œil. Je me suis dit : ma fille, cette semaine de marche te réserve des surprises.

J'ai marché trois jours, et au soir du troisième jour, je suis arrivée à Chanaz (super mignon petit village d'ailleurs). Je me suis posée avec internet (on m'a prêté un smartphone, je suis incorrigible avec ces trucs-là) et après une bonne demi-heure de pause, j'ai regardé mon pied que j'avais déchaussé pour l'aérer un peu, et j'ai vu que ma cheville avait doublé de volume ! Allons bon.
Je n'avais aucun souvenir de m'être tordu quoi que ce soit. Je n'avais absolument pas mal. Mais il fallait me rendre à l'évidence : j'avais abîmé un truc.

Or, dans mes mails ce jour-là, se trouvait un message de Liliane, m'annonçant qu'une place s'était libérée sur le stage de recouvrement d'âme de fin août.

Si je jugeait que je devais faire ce stage (or il m'a été demandé par mes Alliés, et on m'y propose une place inattendue, je vois mal comment je pourrais imaginer qu'il ne faut pas que je le fasse !), il fallait que je lâche ma marche. D'abord parce que j'ai besoin de temps pour préparer ma maison et nos affaires pour partir en Angleterre dans la foulée du stage, ensuite parce que j'ai besoin de sous pour le payer (vous savez, là, l'information sur le coût des cheminements spirituels autonomes avec le voyage au tambour… Macache : je voyage gratis, mais on me demande d'aller faire un stage payant), et qu'en m'arrêtant tout de suite j'économisais quand-même près de 60 € de frais de marche (logements et nourriture, et encore, en faisant régime !).
Bon, mais au cas où j'aurais eu un doute (j'ai toujours des doutes, moi, alors l'Univers en ce moment, il me dit les choses très très clairement) : je me suis foulée une cheville. Je ne peux plus marcher. CQFD.

Au passage, un très très grand merci à la merveilleuse femme croisée le jour de ma foulure de cheville, avec qui j'ai discuté quelques heures à peine, et qui m'a donné un billet de 50 € pour participer aux frais de mon stage ! J'étais sciée. Et tellement reconnaissante. Donc si tu passes par là, Élodie, je te serre à nouveau très fort contre mon cœur et t'assure que cet argent arrive à point nommé pour moi, et qu'il va beaucoup m'aider.

Parce que évidemment, il n'est pas question d'annuler le rendez-vous en hypnose spirituelle prévu de longue date, et qui tient tout juste dans le timing. Au cas où j'ai utilisé un truc qu'on m'a donné pour être sûre. Je vous le partage, allez !

Vous écrivez sur deux feuilles vierges les deux propositions qui correspondent à votre choix à faire. Dans mon cas : 1) faire le stage et l'hypnose et 2) ne faire que le stage.
Vous retournez les feuilles. On ne doit pas pouvoir lire au travers, vous ne devez plus savoir laquelle porte quel message.
Vous vous mettez debout sur chaque feuille en alternance et vous laissez monter ce qui monte.
Dans mon cas, mes deux bras sont directement montés des deux côtés de mon corps, comme poussés par une force mystérieuse.
J'ai retourné la feuille qui me faisait cet effet-là : elle disait faire le stage et l'hypnose.
OK.

Il va y avoir encore des choses à raconter !
À bientôt !


mercredi 27 juillet 2016

Le message du tambour



Il y a deux jours, je me suis installée dans mon lit avec mes écouteurs bien calés dans les oreilles et le son du tambour de Liliane à fond.
ces derniers temps, j'ai voulu me servir à nouveau du tambour pour moi-même. J'ai fait quelques voyages inattendus, mais souvent après quelques jours à ce régime, je sens un certain vide dans la démarche…

Dans l'expérience du voyage chamanique, il y a l'idée de partir avec une intention, une question bien précise, pour aller chercher des ressources, des Alliés, des éléments de réponses.
Mais dans ma démarche en ce moment, je n'ai pas d'intention particulière. Je ne sais pas quoi demander, et le voyage finit par ne plus m'intéresser d'une certaine manière. En tout cas je n'arrive pas à m'y tenir comme une discipline régulière qui pourrait m'aider sur mon chemin.

Sauf qu'il y a deux jours, j'ai mis le tambour sans intention de partir en voyage, juste avec l'intention de m'en servir pour m'aider à taire un peu mon mental galopant.
Et j'ai trouvé que c'était un excellent exercice.
La méditation est difficile pour moi, parce que la radio dans ma tête est toujours à fond. J'arrive bien quelques fois à baisser le volume, mais je suis souvent frustrée et agacée de l'expérience. Pas apaisée en tout cas.
En utilisant le son du tambour dans le but défini à l'avance de taire mon mental, c'est comme si je remplissais ma tête de bruit et qu'il y avait moins de place pour ma musique personnelle.

J'ai entendu le tonnerre dans le tambour.
Je me suis laissée embarquer dans ce son-là, et mon mental a commencé à lâcher prise.
Oh pas bien longtemps, pas bien franchement, mais j'ai senti que c'était en route.
Et j'ai compris que l'outil "tambour" dans ma vie allait servir à ça pour le moment.

Une petite pièce de mon puzzle a pris sens, finalement.

dimanche 24 juillet 2016

Et maintenant…

Ah me revoilà.

Il n'y avait plus rien à dire, et à nouveau il y a des choses à partager. Plus intimes, cette fois. Je ne sais pas si je m'y tiendrai : profitez du message de ce soir…

Un chemin de vie, c'est vraiment beaucoup de rencontres, de hasards bien placés, de compréhensions longues ou rapides.
Depuis quatre ans j'ai principalement tourné autour de la question de l'Amour (avec un ira,d A, parfaitement), tout en me dotant d'outils spirituels comme le chamanisme.

On tourne tous autour de la question de l'amour.
J'ai fini par comprendre que j'étais venue dans cette vie-làapprendre ce que voulait dire "aimer", et j'ai décortiqué le truc, à coups d'expériences plus ou moins agréables, toujours enseignantes. Mais ça, cette fois c'est intégré dans ma vie : que toute expérience est un enseignement, qu'elle soit agréable ou non, et que plus je tarde à accueillir l'enseignement qui s'y trouve, plus elle fera mal.
J'ai pigé pas mal de trucs à force. Je suis entrain d'essayer de tout mettre par écrit. Qui sait ? Un futur Best Seller peut-être ?

Le chamanisme était un outil à acquérir mais je me suis beaucoup demandé pourquoi.
Mes hasards bien placés m'ont donné cette opportunité-là, et j'ai gentiment suivi ce qu'ils me poussaient à faire, sans bien comprendre.
Maintenant dans ma vie, c'est entrain de prendre sens.
Ce n'est pas bien confortable (comme ma dernière expérience amoureuse qui ressemblait un peu à un clin d'œil de l'Univers pour tester si ce que je disais avoir compris de l'amour tenait la route dans une situation inattendue et frustrante… Ça tient… mais ce n'est pas du tout confortable !).
En même temps c'est fascinant de regarder les pièces d'un puzzle s'assembler tout à coup. Je ne sais pas du tout quelle est l'image qui se forme, mais je vois que des choses prennent leur place. C'est bien.

Pendant trois ans et demi (on pourrait dire aussi pendant vingt ans, hein, tout est une question de point de vue, mais on va rester sur les derniers trois ans et demi), j'ai vécu plein  d'expériences surprenantes. Mon ego et mon mental se sont gonflés d'orgueil en admirant le chemin que j'empruntais. C'est quand-même excitant cette histoire d'états modifiés de conscience, de tambour guérisseur, de perceptions extra-sensorielles… Malgré tout, il y avait un petit air de "fake" dans ce vécu. Un quelque chose de pas vrai, de trop lustré peut-être. et je sais que je n'étais pas dupe non plus de tout ça. Je sentais bien qu'il y avait du chiqué dans ma démarche.

Pourtant aujourd'hui je sais qu'elle était nécessaire, cette phase un peu artificielle. Nécessaire pour venir toucher mes limites, mes peurs, ma petitesse, et la mesure de ce que signifie "trouver ma place dans ce monde".

Je me suis posé plein plein de questions.
Je n'ai pas toujours eu des réponses, mais j'en ai eu quand-même, quelques unes en tout cas. Suffisamment pour tenir bon et garder confiance.

En juin 2015, j'ai déménagé dans ma nouvelle maison. J'ai fait les cérémonies qu'il fallait, pour quitter l'Esprit de l'ancien logement, pour nous présenter à celui du nouveau. J'ai installé mon petit autel. Et j'ai fait un burn out.
Il y a à cela tout un tas de raisons liées au monde "physique" : l'épuisement suite au déménagement et aux travaux qu'il a fallu affronter seule avec trois enfants notamment.
Et il y a toutes celles, plus discrètes, liées au monde "spirituel" : la perte de ma connexion à la terre, mes difficultés à m'incarner, enfoncer mes racines dans la Terre-Mère, et ce mental, fort, omniprésent, toujours entrain de décrypter la moindre situation, et de faire un boucan d'enfer…
Entre juin 2015 et le printemps dernier j'ai déconnecté complètement de la spiritualité.
Ça m'a rendue malheureuse : c'est un peu une part de ma personnalité, la spiritualité. Je suis une contemplative depuis que je suis toute petite. Je jouais avec les esprits et parlais à mon arbre fétiche quand je n'étais qu'une gamine. Mais je n'y arrivais plus. Plus à méditer (jamais été très douée à cet exercice, il faut dire), plus à voyager avec mon tambour, plus à faire la moindre petite cérémonie de quoi que ce soit… Rien.

Je n'ai pas du tout aimé ça.
En même temps, je savais bien qu'il fallait y aller une bonne fois pour toutes, dans cette gadoue collante du fond de moi-même. Et j'ai plongé. Effectivement c'était collant.
J'ai pris un radeau, je me suis assise dessus, et j'ai dit à l'Univers, aux guides spirituels, à mon Ange Gardien, à qui vous voulez, que je ne bougerais plus, que je n'avais pas la force de ramer et que je laissais faire le courant. Voilà.

J'ai fait ça, et j'ai reçu des tas de cadeaux. Des mots doux de mes amies, des démonstration de confiance en moi de la part des gens qui m'entouraient, un numéro de téléphone, enfin, pour appeler une psy qui pouvait me proposer une "Block thérapie". Un seul rendez-vous, cinq heures trente de thérapie. Je suis sortie de là légèrement dubitative, pas très sûre de me sentir mieux, et puis lentement je suis sortie de mon état de léthargie et j'ai repris les rennes en main.

Aujourd'hui, depuis deux mois et demi en fait, via une rencontre amoureuse extrêmement décevante, mais ô combien formatrice, je me trouve propulsée à nouveau dans la rivière bouillonnante du chemin spirituel. Il a changé de couleur. Il est plus authentique. Je sens que j'ai grandi. Il va être encore long à parcourir, mais je sais bien que de toute façon le jour où il n'y aura plus rien à transformer dans ma vie, cela signifiera qu'il sera temps de repartir d'où je viens, et il se trouve que je ne suis pas pressée. Les découvertes et les surprises, de toute façon, j'adore ça alors !

Je vais essayer de vous raconter les expériences au fur et à mesure…
Vous voulez suivre ?




dimanche 30 août 2015

La Roue Médecine



Le cercle reste dans beaucoup de cultures une forme sacrée. La vie est un cycle, qui recommence à chaque incarnation, les femmes vivent dans ce rythme cyclique de leur puberté à leur ménopause. Le cercle peut être considéré comme un outil pour résoudre les problèmes que nous pose la vie. Sa médecine c'est à dire sa capacité à nous faire évoluer, à nous rééquilibrer, est puissante.

Une Roue Médecine est un cercle de pierres, dans lequel sont matérialisés les quatre points cardinaux et le centre, comme autant de repères et de qualités à recevoir, selon nos besoins du moment. Se régénérer dans les énergies des quatre est important aussi. N'aller que vers un seul des points cardinaux équivaudrait à déséquilibrer dans nos vies la Médecine qui nous permet de grandir.

Les significations traditionnelles des différents points se trouvent sur internet, mais je crois sincèrement que nous pouvons nous faire confiance, et interroger chaque direction pour lui demander directement ce qu'elle représente pour nous à ce moment de notre vie.
Je vais installer dans mon jardin une Roue Médecine. Quatre pierres maîtresses sur les points cardinaux, et un totem, une pierre-autel, une matérialisation spécifique au centre.
Il n'est pas besoin de faire quelque chose de grand pour avoir un lieu qui a du pouvoir sur l'espace qui l'entoure. L'intention, dans tout ce qu'on fait, est primordiale. Si je dépose chaque pierre à sa place avec l'intention qu'elle porte la qualité liée à la direction versa laquelle elle pointe, la pierre le fera pour moi. Les Esprits de la Nature ont soif de cette reconnaissance de leur pouvoir, et si je m'autorise à le leur rendre, ils endosseront volontiers le rôle que je voudrais leur assigner.

Installer une Roue Médecine dans mon jardin, c'est déposer sur mon lieu de vie un espace de protection spécifique, pour moi comme pour tous ceux qui vivent ici, qui passent ici, qui sont en lien avec ce lieu d'une façon ou d'une autre (ma nouvelle maison, toute neuve, est entourée d'autres maisons dont les habitants ne sont pas spontanément intéressés par ces pratiques, mais qui bénéficieront forcément de l'énergie que j'installerai sur ce lieu).
J'aime l'idée de trouver chacune des pierres, de les peindre aux couleurs des qualités qu'elles m'auront partagées, et de les déposer à leur place pour que ce cercle prenne son pouvoir.
Vous pouvez créer une Roue Médecine dans un petit jardin, et même sur un balcon. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon de le faire, sauf peut-être de le faire sans conscience, sans se relier, sans intention claire. Le chamanisme est une pratique de relance au Tout, à chaque chose, au monde qui nous entoure. Donc les démarches chamaniques doivent être effectuées dans cette idée-là, si on veut qu'elle nous servent et ne soient pas que du décorum.

Une fois installée, elle peut représenter l'Esprit du Lieu et permettre d'honorer ce dernier à un endroit précis. Elle peut nous permettre de résoudre une question personnelle, en nous plaçant dans l'une des directions ou bien au centre de celle-ci, pour ressentir l'information que les Esprit à cet endroit-là veulent nous donner. Elle peut aussi participer à la préparation pour d'autres rituels, des huttes de sudation, une quête de vision, une cérémonie particulière, parce qu'on peut l'interroger pour connaître les choses à faire dans le cas qui nous intéresse, ou simplement lui demander de nous préparer à ce qu'on a à vivre, comme un bain parfumé avant une belle fête.

J'ai hâte de m'y mettre, et de commencer à donner à mon jardin et mon lieu de vie actuel ce beau cadeau de reliance.





jeudi 16 juillet 2015

Message de l'Olivier Maître chez Bénédicte

Bonjour à tous !

Laissez-moi vous raconter l'histoire de l'Olivier Maître chez Bénédicte…
Je ne la raconterai pas aussi bien que celle qui l'accueille, mais je ferai de mon mieux.

Après le décès de son compagnon, Bénédicte a entamé un cheminement spirituel qui l'a emmenée loin loin, et pourtant au plus près de nos blessures. Aujourd'hui elle donne des soins ayurvédiques énergétiques pour nettoyer nos corps endoloris des entités qui les polluent à une époque ou tant de choses changent…

Elle a acheté cet Olivier, vieux de cinq ou six cent ans, et l'a mis dans son jardin.
Il y règne avec bienveillance, dans ce lieu qui domine une vallée profonde et lumineuse.

Un jour une de ses amies a parlé à l'arbre. Et l'arbre lui a dit qu'il voulait enseigner. L'arbre enseigne donc aujourd'hui et depuis quelques années, à un cercle de jeunes oliviers autour de lui. Un de ces jeunes oliviers est à moi. Il reçoit son enseignement depuis plusieurs mois, et viendra illuminer mon lieu de vie en septembre prochain. J'ai hâte maintenant de l'avoir auprès de moi !

Chaque année a lieu chez mon amie la fête de l'Olivier. Une belle occasion de célébrer la nature, et de se mettre à son écoute. Chaque année pour cette fête, l'amie de Bénédicte canalise le message de l'Olivier Maître à ceux qui veulent l'entendre.
Je ne serai pas à la fête de l'Olivier cette année. Trop de fatigue, avec mon déménagement, et beaucoup de choses à poser chez moi aussi. Des énergies végétales et primaires à réveiller dans mon lieu de vie. Je n'irai pas à la fête de l'Olivier.
Mais son message m'a été transmis, et je voulais vous le transmettre à mon tour. Le voilà donc tout à vous offert, avec toute ma tendresse…



GRAND MAÎTRE DES OLIVIERS, VOUS M’AVEZ DIT QUAND VOUS VOULEZ, JE SUIS A VOUS ….


       Aucun problème chère Colette je suis disponible en permanence….
        Vous les humains terriens vous ne sauriez en dire autant. Vous êtes trop souvent trop préoccupés par votre petite personne… trop de ci…pas assez de ça….
         Avez-vous essayé une seule seconde dans votre vie, vos vies, d’imaginer à quoi peut ressembler la vie d’un arbre, d’un arbuste, d’une fleur ou d’un brin d’herbe ??
         Nous , ce qui marque notre existence c’est l’ATTENTEl’ATTENTE, du soleil, de la pluie, de la neige ou du vent…
          Ce qui nous caractérise voyez vous, c’est une sorte d’ATTENTE passive à vos yeux, mais si active aux nôtres !!
         Certes, notre stature immobile par définition, qui nous confine bien trop souvent à un état de statue, n’est qu’une apparence qui vient confirmer à vos yeux que vous seuls êtes actifs !
          Mais actifs de quoi ??? De signer en permanence que le mouvement quel qu’il soit est le reflet de l’action ou est l’action  elle même ???
        «  Suffit-il de bouger pour exister » ?? Pour être ??
         Si je vous prends au mot, moi cet olivier immobile que vous venez honorer… je suis donc l’inactivité même, pour ne pas dire l’inutilité… car trop souvent l’immobilisme  signe à vos yeux une sorte d’incapacité voire d’inadaptation…
Votre agitation  si fréquente vous voile l’essentiel !
          Hé bien ! Sachez que je suis fière d’être qui je suis, comme je suis….
           Grâce à mon immobilisme, je travaille mon RESSENTIRESSENTI en lien avec le temps, RESSENTI avec mon entourage végétal et animal, RESSENTI avec vous les humains… RESSENTIR c’est vibrer, c’est communier, c’est être vivant… C’est une forme  pleine et entière de communication.
           Chaque oiseau qui se raconte ou qui me raconte a un langage unique auquel je réponds…..
           Croyez-vous que chacun des « petits » que vous m’avez confié  est un anonyme incapable de RESSENTI et d’expression ??? QUE NON !!! QUE NON !!!
(Bénédicte communiquez à ceux qui le souhaitent les paroles d’identité et de ressenti recueillies avec vous Clotilde et Colette)
          Notre vie est riche de ce silence éloquent qu’est notre enseignement (entendez par enseignement le partage de l’expérience, l’ouverture à soi et au tout) .
         Notre vie est aussi riche du partage du bonheur d’être ensemble et de se préparer à « l’inséparabilité ».
         Aussi l’EXTASE, cet état de bien être profond, ce sentiment (hé oui …nous aussi) ce sentiment de plénitude, être, être soi, être lui ou cet autre ou encore cet autre, être multiple, être ce tout avec le tout, tout en gardant son unicité, est une sorte d’état vibratoire.
         MEDITER, vous parlez parfois d’assise en silence… vous travaillez même avec assiduité et persévérance pour y parvenir… Nous c’est un état permanent, une nourriture céleste et terrestre qui nous procure et nous offre là encore, une plénitude certaine… facteur essentiel de notre développement harmonieux.
           Seul notre manque d’amour ou de respect le plus élémentaire nous blesse, nous atteint au plus profond de nous même et nous mène sur le chemin du déclin.
          HUMAINS que vous êtes, prenez donc conscience de votre pouvoir de vie ou de mort sur nous (mort qui revêt de multiples aspects).
           Prenez conscience aussi de l’amour infini que nous vous portons, et combien nous sommes vous et nous les porte-paroles de notre terre…
            Toutes et tous réunis ce jour… Communions dans le respect de nos différences, de nos tolérances respectives.
            Apprenez vous aussi… autant que vous le pourrez, « qu’à ne point bouger » la vie se nourrit et s’enrichit quand-même.
            Mettons en commun nos SILENCES, vos « arrêts sur image », nos RESSENTIS et nos ATTENTES qui nous guideront vers l’EXTASE… et dans un immobilisme commun physique ou de la pensée, MEDITONS sur nos existences, sur le sens de nos vies… Vous comprendrez alors que nous avons bien un langage commun.
            
ŒUVRONS ENSEMBLE POUR DES « DEMAINS » COMMUNS, SOURCES DE PAIX, DE JOIE ET D’HARMONIE POUR CHACUN.


                                  UN OLIVIER HEUREUX.

Beaulieu le 12 juillet 2015 2h30   Colette M.D.      

Une pensée d’amour à ROCAILLOU.


dimanche 12 juillet 2015

Le nom du tambour

Je vous en ai déjà parlé, vous vous en souvenez : dans le chamanisme toute chose, vivante ou non a un Esprit. Il y a évidemment un certain niveau vibratoire, et certains lieux, certains objets, ont une énergie tellement particulière qu'elle nous parle plus que d'autres.

C'est le cas de l'Espace du Feu Sacré par exemple.
C'est le cas de mon tambour.

Ce tambour, je l'ai fabriqué moi-même, chez Gabriel. J'ai choisi son aligneur et sa peau les yeux bandés. J'ai écouté son appel, j'ai découvert sa voix, c'est une vraie histoire d'amour.

Ce tambour a un nom.
Mais jusque là je n'ai jamais osé le nommer. Pourtant, nommer les lieux ne me pose pas de souci. Celui du Feu, un autre près de la rivière, sont deux lieux que j'ai nommés et dont la résonance me remplit suffisamment pour que j'aie confiance en ce que j'ai fait. Nommer mon tambour m'impliquait dans mon relationnel à lui d'une façon telle que je ne passais pas le pas. Je n'osais pas. J'avais peur de ne pas savoir le faire avec justesse. J'avais peur de mettre trop de mon ego dans le processus et de ne pas savoir laisser le tambour me dire lui-même son nom. De ne pas savoir entendre ce que mon tambour me disait.


Ces trois derniers jours, j'ai fait un stage de danse biodynamique avec Isabel. Promis, bientôt je vous en ferai une tartine, sur le lien au corps, sur les bienfaits de la danse libre, sur ce chemin particulier de la reconnexion à soi par le mouvement, de plus en plus intériorisé.
Bref, un stage. Trois jours pour clore une année où j'ai découvert que mon corps avait soif de danser. Un stage dans la douceur et la bienveillance qui a été un véritable cadeau mutuel avec toutes les participantes (stage 100% féminin, c'est suffisamment rare pour le dire : si, si, en danse biodynamique on a notre lot d'hommes pour rééquilibrer le tout en général).
Hier soir, nous avons fini la journée avec les quelques filles restées ranger, en petit cercle de femmes au son des tambours. C'était parfait. Comme une petite bulle de gratitude à la fin d'une journée forte et remplie. Isabel nous a présenté le sien en nous donnant son nom. Et quand on m'a demandé si mon tambour avait un nom, j'ai dit que je n'arrivais pas à l'écouter, que j'avais des résistances et des peurs sur mon chemin vis à vis de ça. Que je bloquais.
Une des personnes autour du cercle, Pascale, m'a alors proposé un travail avec l'EFT. C'est une technique énergétique que je ne connaissais pas du tout (ici pour mieux comprendre). Je suis retournée danser. Le nom de mon tambour m'est apparu comme une évidence. Un nom auquel je n'avais pas pensé avant, mais qui évoque un des alliés importants de mes voyages chamaniques.


Je suis fière d'avoir su écouter. Heureuse de ce nom si fort qui correspond tellement à la puissance de mon tambour telle qu'elle m'apparaît depuis le début.
C'est comme une redécouverte. C'est une façon de renouer le lien entre le tambour et moi. Je me suis sentie un peu éloignée de lui ces dernières semaines. Aujourd'hui de multiples propositions le remettent au premier plan. Mon tambour a un nom. Mon respect pour lui en sort grandi. Mon envie de jouer, d'aller à sa rencontre, de le laisser m'emmener avec lui et me surprendre, renaissent avec force aujourd'hui.

Cette journée encore est un cadeau…