dimanche 12 juillet 2015

Le nom du tambour

Je vous en ai déjà parlé, vous vous en souvenez : dans le chamanisme toute chose, vivante ou non a un Esprit. Il y a évidemment un certain niveau vibratoire, et certains lieux, certains objets, ont une énergie tellement particulière qu'elle nous parle plus que d'autres.

C'est le cas de l'Espace du Feu Sacré par exemple.
C'est le cas de mon tambour.

Ce tambour, je l'ai fabriqué moi-même, chez Gabriel. J'ai choisi son aligneur et sa peau les yeux bandés. J'ai écouté son appel, j'ai découvert sa voix, c'est une vraie histoire d'amour.

Ce tambour a un nom.
Mais jusque là je n'ai jamais osé le nommer. Pourtant, nommer les lieux ne me pose pas de souci. Celui du Feu, un autre près de la rivière, sont deux lieux que j'ai nommés et dont la résonance me remplit suffisamment pour que j'aie confiance en ce que j'ai fait. Nommer mon tambour m'impliquait dans mon relationnel à lui d'une façon telle que je ne passais pas le pas. Je n'osais pas. J'avais peur de ne pas savoir le faire avec justesse. J'avais peur de mettre trop de mon ego dans le processus et de ne pas savoir laisser le tambour me dire lui-même son nom. De ne pas savoir entendre ce que mon tambour me disait.


Ces trois derniers jours, j'ai fait un stage de danse biodynamique avec Isabel. Promis, bientôt je vous en ferai une tartine, sur le lien au corps, sur les bienfaits de la danse libre, sur ce chemin particulier de la reconnexion à soi par le mouvement, de plus en plus intériorisé.
Bref, un stage. Trois jours pour clore une année où j'ai découvert que mon corps avait soif de danser. Un stage dans la douceur et la bienveillance qui a été un véritable cadeau mutuel avec toutes les participantes (stage 100% féminin, c'est suffisamment rare pour le dire : si, si, en danse biodynamique on a notre lot d'hommes pour rééquilibrer le tout en général).
Hier soir, nous avons fini la journée avec les quelques filles restées ranger, en petit cercle de femmes au son des tambours. C'était parfait. Comme une petite bulle de gratitude à la fin d'une journée forte et remplie. Isabel nous a présenté le sien en nous donnant son nom. Et quand on m'a demandé si mon tambour avait un nom, j'ai dit que je n'arrivais pas à l'écouter, que j'avais des résistances et des peurs sur mon chemin vis à vis de ça. Que je bloquais.
Une des personnes autour du cercle, Pascale, m'a alors proposé un travail avec l'EFT. C'est une technique énergétique que je ne connaissais pas du tout (ici pour mieux comprendre). Je suis retournée danser. Le nom de mon tambour m'est apparu comme une évidence. Un nom auquel je n'avais pas pensé avant, mais qui évoque un des alliés importants de mes voyages chamaniques.


Je suis fière d'avoir su écouter. Heureuse de ce nom si fort qui correspond tellement à la puissance de mon tambour telle qu'elle m'apparaît depuis le début.
C'est comme une redécouverte. C'est une façon de renouer le lien entre le tambour et moi. Je me suis sentie un peu éloignée de lui ces dernières semaines. Aujourd'hui de multiples propositions le remettent au premier plan. Mon tambour a un nom. Mon respect pour lui en sort grandi. Mon envie de jouer, d'aller à sa rencontre, de le laisser m'emmener avec lui et me surprendre, renaissent avec force aujourd'hui.

Cette journée encore est un cadeau…


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