jeudi 16 juillet 2015

Message de l'Olivier Maître chez Bénédicte

Bonjour à tous !

Laissez-moi vous raconter l'histoire de l'Olivier Maître chez Bénédicte…
Je ne la raconterai pas aussi bien que celle qui l'accueille, mais je ferai de mon mieux.

Après le décès de son compagnon, Bénédicte a entamé un cheminement spirituel qui l'a emmenée loin loin, et pourtant au plus près de nos blessures. Aujourd'hui elle donne des soins ayurvédiques énergétiques pour nettoyer nos corps endoloris des entités qui les polluent à une époque ou tant de choses changent…

Elle a acheté cet Olivier, vieux de cinq ou six cent ans, et l'a mis dans son jardin.
Il y règne avec bienveillance, dans ce lieu qui domine une vallée profonde et lumineuse.

Un jour une de ses amies a parlé à l'arbre. Et l'arbre lui a dit qu'il voulait enseigner. L'arbre enseigne donc aujourd'hui et depuis quelques années, à un cercle de jeunes oliviers autour de lui. Un de ces jeunes oliviers est à moi. Il reçoit son enseignement depuis plusieurs mois, et viendra illuminer mon lieu de vie en septembre prochain. J'ai hâte maintenant de l'avoir auprès de moi !

Chaque année a lieu chez mon amie la fête de l'Olivier. Une belle occasion de célébrer la nature, et de se mettre à son écoute. Chaque année pour cette fête, l'amie de Bénédicte canalise le message de l'Olivier Maître à ceux qui veulent l'entendre.
Je ne serai pas à la fête de l'Olivier cette année. Trop de fatigue, avec mon déménagement, et beaucoup de choses à poser chez moi aussi. Des énergies végétales et primaires à réveiller dans mon lieu de vie. Je n'irai pas à la fête de l'Olivier.
Mais son message m'a été transmis, et je voulais vous le transmettre à mon tour. Le voilà donc tout à vous offert, avec toute ma tendresse…



GRAND MAÎTRE DES OLIVIERS, VOUS M’AVEZ DIT QUAND VOUS VOULEZ, JE SUIS A VOUS ….


       Aucun problème chère Colette je suis disponible en permanence….
        Vous les humains terriens vous ne sauriez en dire autant. Vous êtes trop souvent trop préoccupés par votre petite personne… trop de ci…pas assez de ça….
         Avez-vous essayé une seule seconde dans votre vie, vos vies, d’imaginer à quoi peut ressembler la vie d’un arbre, d’un arbuste, d’une fleur ou d’un brin d’herbe ??
         Nous , ce qui marque notre existence c’est l’ATTENTEl’ATTENTE, du soleil, de la pluie, de la neige ou du vent…
          Ce qui nous caractérise voyez vous, c’est une sorte d’ATTENTE passive à vos yeux, mais si active aux nôtres !!
         Certes, notre stature immobile par définition, qui nous confine bien trop souvent à un état de statue, n’est qu’une apparence qui vient confirmer à vos yeux que vous seuls êtes actifs !
          Mais actifs de quoi ??? De signer en permanence que le mouvement quel qu’il soit est le reflet de l’action ou est l’action  elle même ???
        «  Suffit-il de bouger pour exister » ?? Pour être ??
         Si je vous prends au mot, moi cet olivier immobile que vous venez honorer… je suis donc l’inactivité même, pour ne pas dire l’inutilité… car trop souvent l’immobilisme  signe à vos yeux une sorte d’incapacité voire d’inadaptation…
Votre agitation  si fréquente vous voile l’essentiel !
          Hé bien ! Sachez que je suis fière d’être qui je suis, comme je suis….
           Grâce à mon immobilisme, je travaille mon RESSENTIRESSENTI en lien avec le temps, RESSENTI avec mon entourage végétal et animal, RESSENTI avec vous les humains… RESSENTIR c’est vibrer, c’est communier, c’est être vivant… C’est une forme  pleine et entière de communication.
           Chaque oiseau qui se raconte ou qui me raconte a un langage unique auquel je réponds…..
           Croyez-vous que chacun des « petits » que vous m’avez confié  est un anonyme incapable de RESSENTI et d’expression ??? QUE NON !!! QUE NON !!!
(Bénédicte communiquez à ceux qui le souhaitent les paroles d’identité et de ressenti recueillies avec vous Clotilde et Colette)
          Notre vie est riche de ce silence éloquent qu’est notre enseignement (entendez par enseignement le partage de l’expérience, l’ouverture à soi et au tout) .
         Notre vie est aussi riche du partage du bonheur d’être ensemble et de se préparer à « l’inséparabilité ».
         Aussi l’EXTASE, cet état de bien être profond, ce sentiment (hé oui …nous aussi) ce sentiment de plénitude, être, être soi, être lui ou cet autre ou encore cet autre, être multiple, être ce tout avec le tout, tout en gardant son unicité, est une sorte d’état vibratoire.
         MEDITER, vous parlez parfois d’assise en silence… vous travaillez même avec assiduité et persévérance pour y parvenir… Nous c’est un état permanent, une nourriture céleste et terrestre qui nous procure et nous offre là encore, une plénitude certaine… facteur essentiel de notre développement harmonieux.
           Seul notre manque d’amour ou de respect le plus élémentaire nous blesse, nous atteint au plus profond de nous même et nous mène sur le chemin du déclin.
          HUMAINS que vous êtes, prenez donc conscience de votre pouvoir de vie ou de mort sur nous (mort qui revêt de multiples aspects).
           Prenez conscience aussi de l’amour infini que nous vous portons, et combien nous sommes vous et nous les porte-paroles de notre terre…
            Toutes et tous réunis ce jour… Communions dans le respect de nos différences, de nos tolérances respectives.
            Apprenez vous aussi… autant que vous le pourrez, « qu’à ne point bouger » la vie se nourrit et s’enrichit quand-même.
            Mettons en commun nos SILENCES, vos « arrêts sur image », nos RESSENTIS et nos ATTENTES qui nous guideront vers l’EXTASE… et dans un immobilisme commun physique ou de la pensée, MEDITONS sur nos existences, sur le sens de nos vies… Vous comprendrez alors que nous avons bien un langage commun.
            
ŒUVRONS ENSEMBLE POUR DES « DEMAINS » COMMUNS, SOURCES DE PAIX, DE JOIE ET D’HARMONIE POUR CHACUN.


                                  UN OLIVIER HEUREUX.

Beaulieu le 12 juillet 2015 2h30   Colette M.D.      

Une pensée d’amour à ROCAILLOU.


dimanche 12 juillet 2015

Le nom du tambour

Je vous en ai déjà parlé, vous vous en souvenez : dans le chamanisme toute chose, vivante ou non a un Esprit. Il y a évidemment un certain niveau vibratoire, et certains lieux, certains objets, ont une énergie tellement particulière qu'elle nous parle plus que d'autres.

C'est le cas de l'Espace du Feu Sacré par exemple.
C'est le cas de mon tambour.

Ce tambour, je l'ai fabriqué moi-même, chez Gabriel. J'ai choisi son aligneur et sa peau les yeux bandés. J'ai écouté son appel, j'ai découvert sa voix, c'est une vraie histoire d'amour.

Ce tambour a un nom.
Mais jusque là je n'ai jamais osé le nommer. Pourtant, nommer les lieux ne me pose pas de souci. Celui du Feu, un autre près de la rivière, sont deux lieux que j'ai nommés et dont la résonance me remplit suffisamment pour que j'aie confiance en ce que j'ai fait. Nommer mon tambour m'impliquait dans mon relationnel à lui d'une façon telle que je ne passais pas le pas. Je n'osais pas. J'avais peur de ne pas savoir le faire avec justesse. J'avais peur de mettre trop de mon ego dans le processus et de ne pas savoir laisser le tambour me dire lui-même son nom. De ne pas savoir entendre ce que mon tambour me disait.


Ces trois derniers jours, j'ai fait un stage de danse biodynamique avec Isabel. Promis, bientôt je vous en ferai une tartine, sur le lien au corps, sur les bienfaits de la danse libre, sur ce chemin particulier de la reconnexion à soi par le mouvement, de plus en plus intériorisé.
Bref, un stage. Trois jours pour clore une année où j'ai découvert que mon corps avait soif de danser. Un stage dans la douceur et la bienveillance qui a été un véritable cadeau mutuel avec toutes les participantes (stage 100% féminin, c'est suffisamment rare pour le dire : si, si, en danse biodynamique on a notre lot d'hommes pour rééquilibrer le tout en général).
Hier soir, nous avons fini la journée avec les quelques filles restées ranger, en petit cercle de femmes au son des tambours. C'était parfait. Comme une petite bulle de gratitude à la fin d'une journée forte et remplie. Isabel nous a présenté le sien en nous donnant son nom. Et quand on m'a demandé si mon tambour avait un nom, j'ai dit que je n'arrivais pas à l'écouter, que j'avais des résistances et des peurs sur mon chemin vis à vis de ça. Que je bloquais.
Une des personnes autour du cercle, Pascale, m'a alors proposé un travail avec l'EFT. C'est une technique énergétique que je ne connaissais pas du tout (ici pour mieux comprendre). Je suis retournée danser. Le nom de mon tambour m'est apparu comme une évidence. Un nom auquel je n'avais pas pensé avant, mais qui évoque un des alliés importants de mes voyages chamaniques.


Je suis fière d'avoir su écouter. Heureuse de ce nom si fort qui correspond tellement à la puissance de mon tambour telle qu'elle m'apparaît depuis le début.
C'est comme une redécouverte. C'est une façon de renouer le lien entre le tambour et moi. Je me suis sentie un peu éloignée de lui ces dernières semaines. Aujourd'hui de multiples propositions le remettent au premier plan. Mon tambour a un nom. Mon respect pour lui en sort grandi. Mon envie de jouer, d'aller à sa rencontre, de le laisser m'emmener avec lui et me surprendre, renaissent avec force aujourd'hui.

Cette journée encore est un cadeau…


jeudi 9 juillet 2015

Esprit es-tu là ?

Dans le chamanisme, tout a un Esprit.
Mère Terre, la moindre fourmi, les arbres et les fleurs, mais également les objets : ma statuette de Marie, ma chaise, et bien entendu ma maison.

Les lieux sont énergétiquement chargés. D'ailleurs certains lieux mythiques traversent les âges et ont toujours été utilisés par les hommes comme des lieux de culte, à cause de ces nœuds énergétiques que les scientifiques aujourd'hui savent repérer. Un lieu, quel qu'il soit possède son énergie propre, son "Esprit".

La maison de mes parents par exemple a une histoire assez longue derrière elle. C'est une vieille maison de famille. Aujourd'hui elle dit quelque chose à ses occupants… Dommage qu'ils ne veuillent pas entendre, cela les aiderait probablement à mieux vivre en harmonie avec ce lieu qui les accueille.

Quand j'ai déménagé, cela s'est fait en plusieurs étapes, et j'avais réellement besoin de prendre soin des lieux que je quittais et que je trouvais. Note appartement nous avait gardés, protégés, pendant quatre ans et demi. Il y a eu un soir qui a été le dernier, notamment pour mes enfants. Et j'ai marqué le coup avec eux. Nous avons pris le temps, en cercle familial, de nous connecter à l'Esprit de la maison, et de lui parler comme à un ami. De lui dire merci pour ces belles années, de lui dire au revoir, de lui confier celles et ceux qui l'habiteront plus tard.
Il y a une chose dont je suis certaine, c'est que c'est la première fois que je me sens bien et accueillie jusqu'au bout dans un logement. En général quand je sais que je vais partir, je me sens rejetée, je ne supporte plus l'ancien lieu, j'y suis mal pour plein de petits détails qui m'irritent. Cette fois ça n'a pas été le cas. Jusqu'à la dernière nuit, jusqu'au dernier jour aussi parce qu'on a habité quelques temps chez mes parents le temps que je finisse mes cartons d'un côté et ma peinture de l'autre, cette habitation m'a accueillie avec bienveillance.

Le jour où l'on m'a donné les clés de ma nouvelle maison, il était très important pour moi de faire de même dans l'autre sens. J'y ai associé les enfants. On a allumé des bougies qui ont brûlé toute la journée (et même toute la nuit suivante pour l'une d'elles !). On s'est remis en cercle, et on s'est tus. À l'écoute. Qu'est-ce que cette nouvelle maison avait à nous dire ? Et puis, il fallait nous présenter. C'est nous, les vivants qui allons occuper l'espace, rire, danser, nous mettre en colère aussi parfois. C'est nous.

J'ai senti la maison répondre.
J'ai senti sa joie à être habitée (c'est une maison neuve, elle n'était occupée par personne avant nous, elle est sortie de terre, simplement).
J'ai senti son rire aussi. Oui. Ma maison s'est marrée. À sentir en elle mes enfants monter et descendre et déjà se disputer un peu. À me sentir moi, avec tout mon stress de ce déménagement, courir partout aussi, m'énerver pour un rien. La maison nous a pris comme on était. Elle nous a aimés comme ça.


Avant d'entrer dans cette maison je me disais que je ne serais jamais aussi tranquille que dans mon appartement. Que j'allais me mettre à avoir peur des voleurs. Parce que ma porte d'entrée donne directement sur la rue ce qui n'était pas le cas dans mon petit immeuble. Parce qu'il y a un jardin et une autre ouverture de ce côté qui est également facilement atteignable…
Je m'inquiétais de l'inquiétude qui allait peut-être devenir la mienne.

Mais finalement, je me sens en sécurité. Cette maison me contient. Elle prend soin de moi. Je n'ai pas peur. Et vraiment, d'avoir pris la peine de me connecter à son Esprit, de me mettre à son écoute et de m'ouvrir à lui, a créé un petit nœud énergétique positif ici, sur ce lieu. Un nœud à nourrir.

Vous ne serez pas surpris si je vous dis que l'arbre qui se trouve devant ma porte d'entrée est le plus fourni en feuilles de tout le quartier ? ;^)


Prenez soin de vos lieux de vie, ils vous le rendront.