dimanche 30 août 2015

La Roue Médecine



Le cercle reste dans beaucoup de cultures une forme sacrée. La vie est un cycle, qui recommence à chaque incarnation, les femmes vivent dans ce rythme cyclique de leur puberté à leur ménopause. Le cercle peut être considéré comme un outil pour résoudre les problèmes que nous pose la vie. Sa médecine c'est à dire sa capacité à nous faire évoluer, à nous rééquilibrer, est puissante.

Une Roue Médecine est un cercle de pierres, dans lequel sont matérialisés les quatre points cardinaux et le centre, comme autant de repères et de qualités à recevoir, selon nos besoins du moment. Se régénérer dans les énergies des quatre est important aussi. N'aller que vers un seul des points cardinaux équivaudrait à déséquilibrer dans nos vies la Médecine qui nous permet de grandir.

Les significations traditionnelles des différents points se trouvent sur internet, mais je crois sincèrement que nous pouvons nous faire confiance, et interroger chaque direction pour lui demander directement ce qu'elle représente pour nous à ce moment de notre vie.
Je vais installer dans mon jardin une Roue Médecine. Quatre pierres maîtresses sur les points cardinaux, et un totem, une pierre-autel, une matérialisation spécifique au centre.
Il n'est pas besoin de faire quelque chose de grand pour avoir un lieu qui a du pouvoir sur l'espace qui l'entoure. L'intention, dans tout ce qu'on fait, est primordiale. Si je dépose chaque pierre à sa place avec l'intention qu'elle porte la qualité liée à la direction versa laquelle elle pointe, la pierre le fera pour moi. Les Esprits de la Nature ont soif de cette reconnaissance de leur pouvoir, et si je m'autorise à le leur rendre, ils endosseront volontiers le rôle que je voudrais leur assigner.

Installer une Roue Médecine dans mon jardin, c'est déposer sur mon lieu de vie un espace de protection spécifique, pour moi comme pour tous ceux qui vivent ici, qui passent ici, qui sont en lien avec ce lieu d'une façon ou d'une autre (ma nouvelle maison, toute neuve, est entourée d'autres maisons dont les habitants ne sont pas spontanément intéressés par ces pratiques, mais qui bénéficieront forcément de l'énergie que j'installerai sur ce lieu).
J'aime l'idée de trouver chacune des pierres, de les peindre aux couleurs des qualités qu'elles m'auront partagées, et de les déposer à leur place pour que ce cercle prenne son pouvoir.
Vous pouvez créer une Roue Médecine dans un petit jardin, et même sur un balcon. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon de le faire, sauf peut-être de le faire sans conscience, sans se relier, sans intention claire. Le chamanisme est une pratique de relance au Tout, à chaque chose, au monde qui nous entoure. Donc les démarches chamaniques doivent être effectuées dans cette idée-là, si on veut qu'elle nous servent et ne soient pas que du décorum.

Une fois installée, elle peut représenter l'Esprit du Lieu et permettre d'honorer ce dernier à un endroit précis. Elle peut nous permettre de résoudre une question personnelle, en nous plaçant dans l'une des directions ou bien au centre de celle-ci, pour ressentir l'information que les Esprit à cet endroit-là veulent nous donner. Elle peut aussi participer à la préparation pour d'autres rituels, des huttes de sudation, une quête de vision, une cérémonie particulière, parce qu'on peut l'interroger pour connaître les choses à faire dans le cas qui nous intéresse, ou simplement lui demander de nous préparer à ce qu'on a à vivre, comme un bain parfumé avant une belle fête.

J'ai hâte de m'y mettre, et de commencer à donner à mon jardin et mon lieu de vie actuel ce beau cadeau de reliance.





jeudi 16 juillet 2015

Message de l'Olivier Maître chez Bénédicte

Bonjour à tous !

Laissez-moi vous raconter l'histoire de l'Olivier Maître chez Bénédicte…
Je ne la raconterai pas aussi bien que celle qui l'accueille, mais je ferai de mon mieux.

Après le décès de son compagnon, Bénédicte a entamé un cheminement spirituel qui l'a emmenée loin loin, et pourtant au plus près de nos blessures. Aujourd'hui elle donne des soins ayurvédiques énergétiques pour nettoyer nos corps endoloris des entités qui les polluent à une époque ou tant de choses changent…

Elle a acheté cet Olivier, vieux de cinq ou six cent ans, et l'a mis dans son jardin.
Il y règne avec bienveillance, dans ce lieu qui domine une vallée profonde et lumineuse.

Un jour une de ses amies a parlé à l'arbre. Et l'arbre lui a dit qu'il voulait enseigner. L'arbre enseigne donc aujourd'hui et depuis quelques années, à un cercle de jeunes oliviers autour de lui. Un de ces jeunes oliviers est à moi. Il reçoit son enseignement depuis plusieurs mois, et viendra illuminer mon lieu de vie en septembre prochain. J'ai hâte maintenant de l'avoir auprès de moi !

Chaque année a lieu chez mon amie la fête de l'Olivier. Une belle occasion de célébrer la nature, et de se mettre à son écoute. Chaque année pour cette fête, l'amie de Bénédicte canalise le message de l'Olivier Maître à ceux qui veulent l'entendre.
Je ne serai pas à la fête de l'Olivier cette année. Trop de fatigue, avec mon déménagement, et beaucoup de choses à poser chez moi aussi. Des énergies végétales et primaires à réveiller dans mon lieu de vie. Je n'irai pas à la fête de l'Olivier.
Mais son message m'a été transmis, et je voulais vous le transmettre à mon tour. Le voilà donc tout à vous offert, avec toute ma tendresse…



GRAND MAÎTRE DES OLIVIERS, VOUS M’AVEZ DIT QUAND VOUS VOULEZ, JE SUIS A VOUS ….


       Aucun problème chère Colette je suis disponible en permanence….
        Vous les humains terriens vous ne sauriez en dire autant. Vous êtes trop souvent trop préoccupés par votre petite personne… trop de ci…pas assez de ça….
         Avez-vous essayé une seule seconde dans votre vie, vos vies, d’imaginer à quoi peut ressembler la vie d’un arbre, d’un arbuste, d’une fleur ou d’un brin d’herbe ??
         Nous , ce qui marque notre existence c’est l’ATTENTEl’ATTENTE, du soleil, de la pluie, de la neige ou du vent…
          Ce qui nous caractérise voyez vous, c’est une sorte d’ATTENTE passive à vos yeux, mais si active aux nôtres !!
         Certes, notre stature immobile par définition, qui nous confine bien trop souvent à un état de statue, n’est qu’une apparence qui vient confirmer à vos yeux que vous seuls êtes actifs !
          Mais actifs de quoi ??? De signer en permanence que le mouvement quel qu’il soit est le reflet de l’action ou est l’action  elle même ???
        «  Suffit-il de bouger pour exister » ?? Pour être ??
         Si je vous prends au mot, moi cet olivier immobile que vous venez honorer… je suis donc l’inactivité même, pour ne pas dire l’inutilité… car trop souvent l’immobilisme  signe à vos yeux une sorte d’incapacité voire d’inadaptation…
Votre agitation  si fréquente vous voile l’essentiel !
          Hé bien ! Sachez que je suis fière d’être qui je suis, comme je suis….
           Grâce à mon immobilisme, je travaille mon RESSENTIRESSENTI en lien avec le temps, RESSENTI avec mon entourage végétal et animal, RESSENTI avec vous les humains… RESSENTIR c’est vibrer, c’est communier, c’est être vivant… C’est une forme  pleine et entière de communication.
           Chaque oiseau qui se raconte ou qui me raconte a un langage unique auquel je réponds…..
           Croyez-vous que chacun des « petits » que vous m’avez confié  est un anonyme incapable de RESSENTI et d’expression ??? QUE NON !!! QUE NON !!!
(Bénédicte communiquez à ceux qui le souhaitent les paroles d’identité et de ressenti recueillies avec vous Clotilde et Colette)
          Notre vie est riche de ce silence éloquent qu’est notre enseignement (entendez par enseignement le partage de l’expérience, l’ouverture à soi et au tout) .
         Notre vie est aussi riche du partage du bonheur d’être ensemble et de se préparer à « l’inséparabilité ».
         Aussi l’EXTASE, cet état de bien être profond, ce sentiment (hé oui …nous aussi) ce sentiment de plénitude, être, être soi, être lui ou cet autre ou encore cet autre, être multiple, être ce tout avec le tout, tout en gardant son unicité, est une sorte d’état vibratoire.
         MEDITER, vous parlez parfois d’assise en silence… vous travaillez même avec assiduité et persévérance pour y parvenir… Nous c’est un état permanent, une nourriture céleste et terrestre qui nous procure et nous offre là encore, une plénitude certaine… facteur essentiel de notre développement harmonieux.
           Seul notre manque d’amour ou de respect le plus élémentaire nous blesse, nous atteint au plus profond de nous même et nous mène sur le chemin du déclin.
          HUMAINS que vous êtes, prenez donc conscience de votre pouvoir de vie ou de mort sur nous (mort qui revêt de multiples aspects).
           Prenez conscience aussi de l’amour infini que nous vous portons, et combien nous sommes vous et nous les porte-paroles de notre terre…
            Toutes et tous réunis ce jour… Communions dans le respect de nos différences, de nos tolérances respectives.
            Apprenez vous aussi… autant que vous le pourrez, « qu’à ne point bouger » la vie se nourrit et s’enrichit quand-même.
            Mettons en commun nos SILENCES, vos « arrêts sur image », nos RESSENTIS et nos ATTENTES qui nous guideront vers l’EXTASE… et dans un immobilisme commun physique ou de la pensée, MEDITONS sur nos existences, sur le sens de nos vies… Vous comprendrez alors que nous avons bien un langage commun.
            
ŒUVRONS ENSEMBLE POUR DES « DEMAINS » COMMUNS, SOURCES DE PAIX, DE JOIE ET D’HARMONIE POUR CHACUN.


                                  UN OLIVIER HEUREUX.

Beaulieu le 12 juillet 2015 2h30   Colette M.D.      

Une pensée d’amour à ROCAILLOU.


dimanche 12 juillet 2015

Le nom du tambour

Je vous en ai déjà parlé, vous vous en souvenez : dans le chamanisme toute chose, vivante ou non a un Esprit. Il y a évidemment un certain niveau vibratoire, et certains lieux, certains objets, ont une énergie tellement particulière qu'elle nous parle plus que d'autres.

C'est le cas de l'Espace du Feu Sacré par exemple.
C'est le cas de mon tambour.

Ce tambour, je l'ai fabriqué moi-même, chez Gabriel. J'ai choisi son aligneur et sa peau les yeux bandés. J'ai écouté son appel, j'ai découvert sa voix, c'est une vraie histoire d'amour.

Ce tambour a un nom.
Mais jusque là je n'ai jamais osé le nommer. Pourtant, nommer les lieux ne me pose pas de souci. Celui du Feu, un autre près de la rivière, sont deux lieux que j'ai nommés et dont la résonance me remplit suffisamment pour que j'aie confiance en ce que j'ai fait. Nommer mon tambour m'impliquait dans mon relationnel à lui d'une façon telle que je ne passais pas le pas. Je n'osais pas. J'avais peur de ne pas savoir le faire avec justesse. J'avais peur de mettre trop de mon ego dans le processus et de ne pas savoir laisser le tambour me dire lui-même son nom. De ne pas savoir entendre ce que mon tambour me disait.


Ces trois derniers jours, j'ai fait un stage de danse biodynamique avec Isabel. Promis, bientôt je vous en ferai une tartine, sur le lien au corps, sur les bienfaits de la danse libre, sur ce chemin particulier de la reconnexion à soi par le mouvement, de plus en plus intériorisé.
Bref, un stage. Trois jours pour clore une année où j'ai découvert que mon corps avait soif de danser. Un stage dans la douceur et la bienveillance qui a été un véritable cadeau mutuel avec toutes les participantes (stage 100% féminin, c'est suffisamment rare pour le dire : si, si, en danse biodynamique on a notre lot d'hommes pour rééquilibrer le tout en général).
Hier soir, nous avons fini la journée avec les quelques filles restées ranger, en petit cercle de femmes au son des tambours. C'était parfait. Comme une petite bulle de gratitude à la fin d'une journée forte et remplie. Isabel nous a présenté le sien en nous donnant son nom. Et quand on m'a demandé si mon tambour avait un nom, j'ai dit que je n'arrivais pas à l'écouter, que j'avais des résistances et des peurs sur mon chemin vis à vis de ça. Que je bloquais.
Une des personnes autour du cercle, Pascale, m'a alors proposé un travail avec l'EFT. C'est une technique énergétique que je ne connaissais pas du tout (ici pour mieux comprendre). Je suis retournée danser. Le nom de mon tambour m'est apparu comme une évidence. Un nom auquel je n'avais pas pensé avant, mais qui évoque un des alliés importants de mes voyages chamaniques.


Je suis fière d'avoir su écouter. Heureuse de ce nom si fort qui correspond tellement à la puissance de mon tambour telle qu'elle m'apparaît depuis le début.
C'est comme une redécouverte. C'est une façon de renouer le lien entre le tambour et moi. Je me suis sentie un peu éloignée de lui ces dernières semaines. Aujourd'hui de multiples propositions le remettent au premier plan. Mon tambour a un nom. Mon respect pour lui en sort grandi. Mon envie de jouer, d'aller à sa rencontre, de le laisser m'emmener avec lui et me surprendre, renaissent avec force aujourd'hui.

Cette journée encore est un cadeau…


jeudi 9 juillet 2015

Esprit es-tu là ?

Dans le chamanisme, tout a un Esprit.
Mère Terre, la moindre fourmi, les arbres et les fleurs, mais également les objets : ma statuette de Marie, ma chaise, et bien entendu ma maison.

Les lieux sont énergétiquement chargés. D'ailleurs certains lieux mythiques traversent les âges et ont toujours été utilisés par les hommes comme des lieux de culte, à cause de ces nœuds énergétiques que les scientifiques aujourd'hui savent repérer. Un lieu, quel qu'il soit possède son énergie propre, son "Esprit".

La maison de mes parents par exemple a une histoire assez longue derrière elle. C'est une vieille maison de famille. Aujourd'hui elle dit quelque chose à ses occupants… Dommage qu'ils ne veuillent pas entendre, cela les aiderait probablement à mieux vivre en harmonie avec ce lieu qui les accueille.

Quand j'ai déménagé, cela s'est fait en plusieurs étapes, et j'avais réellement besoin de prendre soin des lieux que je quittais et que je trouvais. Note appartement nous avait gardés, protégés, pendant quatre ans et demi. Il y a eu un soir qui a été le dernier, notamment pour mes enfants. Et j'ai marqué le coup avec eux. Nous avons pris le temps, en cercle familial, de nous connecter à l'Esprit de la maison, et de lui parler comme à un ami. De lui dire merci pour ces belles années, de lui dire au revoir, de lui confier celles et ceux qui l'habiteront plus tard.
Il y a une chose dont je suis certaine, c'est que c'est la première fois que je me sens bien et accueillie jusqu'au bout dans un logement. En général quand je sais que je vais partir, je me sens rejetée, je ne supporte plus l'ancien lieu, j'y suis mal pour plein de petits détails qui m'irritent. Cette fois ça n'a pas été le cas. Jusqu'à la dernière nuit, jusqu'au dernier jour aussi parce qu'on a habité quelques temps chez mes parents le temps que je finisse mes cartons d'un côté et ma peinture de l'autre, cette habitation m'a accueillie avec bienveillance.

Le jour où l'on m'a donné les clés de ma nouvelle maison, il était très important pour moi de faire de même dans l'autre sens. J'y ai associé les enfants. On a allumé des bougies qui ont brûlé toute la journée (et même toute la nuit suivante pour l'une d'elles !). On s'est remis en cercle, et on s'est tus. À l'écoute. Qu'est-ce que cette nouvelle maison avait à nous dire ? Et puis, il fallait nous présenter. C'est nous, les vivants qui allons occuper l'espace, rire, danser, nous mettre en colère aussi parfois. C'est nous.

J'ai senti la maison répondre.
J'ai senti sa joie à être habitée (c'est une maison neuve, elle n'était occupée par personne avant nous, elle est sortie de terre, simplement).
J'ai senti son rire aussi. Oui. Ma maison s'est marrée. À sentir en elle mes enfants monter et descendre et déjà se disputer un peu. À me sentir moi, avec tout mon stress de ce déménagement, courir partout aussi, m'énerver pour un rien. La maison nous a pris comme on était. Elle nous a aimés comme ça.


Avant d'entrer dans cette maison je me disais que je ne serais jamais aussi tranquille que dans mon appartement. Que j'allais me mettre à avoir peur des voleurs. Parce que ma porte d'entrée donne directement sur la rue ce qui n'était pas le cas dans mon petit immeuble. Parce qu'il y a un jardin et une autre ouverture de ce côté qui est également facilement atteignable…
Je m'inquiétais de l'inquiétude qui allait peut-être devenir la mienne.

Mais finalement, je me sens en sécurité. Cette maison me contient. Elle prend soin de moi. Je n'ai pas peur. Et vraiment, d'avoir pris la peine de me connecter à son Esprit, de me mettre à son écoute et de m'ouvrir à lui, a créé un petit nœud énergétique positif ici, sur ce lieu. Un nœud à nourrir.

Vous ne serez pas surpris si je vous dis que l'arbre qui se trouve devant ma porte d'entrée est le plus fourni en feuilles de tout le quartier ? ;^)


Prenez soin de vos lieux de vie, ils vous le rendront.



dimanche 7 juin 2015

Barrueco !

OK, je ne savais pas trop ce que j'allais écouter hier soir.
Barrueco, c'est un chanteur engagé que j'ai découvert très récemment via l'association Souffle d'Âme à Chambéry. Je ne l'avais jamais entendu, mais l'asso avait organisé un concert avec lui et même si je n'y étais pas allée, ils en avaient beaucoup parlé ensuite. Surtout les filles ! :-D

Bref, quand une proposition de venir assister à un concert privé hier soir est passée via cette même asso, j'ai sauté sur l'occasion de mieux connaître à mon tour ce chanteur particulier.

À la base, il marque des points parce que j'adore la chanson à textes, qui me permet de chanter à tue-tête et qui nourrit mon petit mental très friand de réflexions profondes. Ça partait donc plutôt bien. Restait à rencontrer le personnage. Il faut dire qu'un concert privé… C'est 30 personnes à tout casser autour du chanteur. Là j'avoue, je salue la performance, parce qu'il est extrêmement difficile de garder un niveau d'énergie de concert avec aussi peu de personnes dans le public. En tout cas beaucoup plus difficile que devant une foule qui s'auto-nourrit d'énergie, surtout si elle a envie d'être là (le cas de la foule qui déteste ce qu'elle est venue voir a effectivement d'autres travers). Mais Barrueco sait faire ça : un concert intimiste et vrai avec des chansons qui bougent ou qui calment, mais toujours ce texte, ancré, relié, qui nous parle.

J'avoue j'ai eu du mal à rester concentrée tout le long. Ma tête partait ailleurs. Je ne sais pas ce que ce type met dans ses chansons, mais ça me fait pareil à la maison : j'ai acheté le CD histoire de ne pas débarquer totalement ignare, mais je n'ai jamais réussi à l'écouter vraiment. Je le mets, et mon esprit vagabonde. À la fin du disque, je ne me souviens plus du tout de ce que j'ai entendu. C'est assez bizarre comme sensation. Cela dit c'est pratique : je ne suis pas encore lassée !

Comme vous êtes des gens très sages et très gentils, je vous partage une vidéo de celle qui a tendance à me rester dans la tête (c'est irritant ! Mais c'est aussi parce que je l'aime beaucoup). Vous pouvez me remercier chaleureusement, parce qu'en vrai, là tout de suite, je ne l'ai PAS en tête, mais que le fait d'aller la chercher sur Youtube pour vous et de la partager ne va pas manquer de l'y réinstaller pour le reste de la journée. Quelle abnégation que l'activité de blogueuse…



Et comme ça résonne carrément avec le forum de Terre du Ciel où je suis allée début mai, un extrait de "La belle remontée"…

J’vois votre tristesse, je la comprends
Les hommes n’aiment pas la mort et pourtant
C’qui reste est rien qu’une enveloppe charnelle
L’âme porte la vie éternelle, éternelle
Pensez à ça et souriez

C’est l’heure de ma belle remontée
La libération méritée
Je quitte mon corps je quitte la terre
C’est pas la mort, c’est tout l’contraire
Là haut j’vous enverrai des p’tites graines
Et de la lumière pour qu’elles prennent



Bon, vous avez compris, je vous incite à jouer les curieux, à chercher d'autres titres, à découvrir.
Barrueco, c'était vraiment une chouette soirée !

mardi 26 mai 2015

Le paradoxe de l'Instant Présent

Je pensais à ce paradoxe : je détermine à chaque instant mon futur par les choix que je fais, et pourtant j'ai choisi cette incarnation et tout ce qu'elle contient, en connaissance de cause.

Déterminisme et libre-arbitre sont également vrais.

En fait, cette idée prend sens si on gomme le Temps. Il n'y a ni "avant", ni "après". Ce que j'ai été, ce que je suis, et ce que je serai co-existent dans cet unique et précieux "instant présent". Je suis créatrice de cet instant. Je le détermine constamment, et ce faisant, je change également tout ce que j'ai été, ce que je suis et ce que je serai.

Dans cette optique, je peux reconsidérer le monde dans lequel j'évolue.
Peut-on sauver l'humanité ? Oui.
Parce que le "futur" qui l'attend dépend uniquement des choix de chacun en cet instant. Nous pouvons tous choisir l'Amour dans la perfection de ce moment présent. Et fait basculer en une micro-seconde l'avenir de l'humanité sur cette Terre.

Le bon côté des choses, c'est de penser qu'on est déjà plusieurs avec ces idées-là. Déjà plusieurs à remplir nos instants présents de la seule chose qui compte réellement : l'Amour de Ce Qui Est.


J'ai découvert les idées d'Aziz El Amrani via le personnage en chair et en os, lors du Forum de Terre du Ciel qui a eu lieu à Aix les Bains, du 1er au 3 mai derniers. Il est un des pionniers de la médecine quantique, qui cherche à rapprocher les découvertes de la physique quantique et le soin du corps. Il parle énormément de l'instant présent. Je vous livre en brut de décoffrage un texte trouvé sur son site qui donne une idée de l'approche du personnage. Attention, il faut un peu s'accrocher aux barreaux…

Les réponses à nos continuelles questions :
Qui suis-je ? : une émanation de la Source
Où suis-je ? : dans le métahologramme (le monde matériel où nous vivons)
Où vais-je ? : dans l’orthohologramme, (le monde non-matériel ou retour à la Source)
Ai-je oublié ?
Suis-je l’oublieux ?
Alors, puis-je devenir le témoin ?.....
Comment toucher à l’essentialité des événements et de la VIE ?


L’approche matricielle est issue d’une synthèse entre la physique quantique et deux sources traditionnelles de connaissance : le Soufisme et l’Advaïta Vedanta (la non-dualité).

Un exemple simple de l’illusion :
1. « Mon stylo a son identité à travers mes yeux.
2. La vision de l’abeille sera différente. Elle le verra sous forme de vibrations.
3. Et pour la chauve-souris, la vision sera encore différente : pour elle, ce sera un phénomène d’ultrasons. 

Il s’agit, en fait, de champs :

                                            Énergie / Information

Tout  dans l’univers « sort », émane (y compris moi) de ce champ Energie/Information ou champ matriciel qui, ensuite, se structure dans la matière par le passage du Vortex car TOUT L’UNIVERS EST UN VORTEX :

Une pensée est un Vortex
Le langage est un Vortex
L’ADN est un Vortex en interaction avec le langage.
Le langage est un outil pour faire passer l’information mais les mots dégénérés ne sont plus vibratoires :
Trou noir --> Trou de ver --> Trou blanc

Exemple de sons ayant gardé leur connexion à la Source, avec la trilogie :

                                               Soun --> Qon --> Noun
ou
Condensation --> Canalisation --> Extériorisation
ou
Point générateur --> Harmonisation --> Expansion

Une trilogie qui, en somme, structure toute manifestation existentielle.

Quel est l’outil qui permet de se rapprocher de la Source, de s’y reconnecter pour pouvoir enfin « rentrer à la maison » :
                                                  C'EST LA MEDITATION

avec la participation active des Matrices Agissantes et du couple Mantra (Advaïta) / Résonateur (Soufisme). 
Les Upanishads disent : « l’homme est sous la dépendance de Dieu, Dieu est sous la dépendance des mantras ».

En fait, il s’agit de méditer pour transcender car la vie est à la recherche de la TRANSCENDANCE qui est, dans l’Advaïta, actualisation de la non-dualité.


Et aussi (plus simple, je ne voudrais pas qui vous quittiez ce blog avec mal à la tête !) :

"Si [l'homme] pense à la Totalité comme constituée de fragments indépendants, alors c'est comme cela que son esprit tendra à fonctionner. Mais s'il peut tout inclure de manière cohérente et harmonieuse dans une globalité indivisible, ininterrompue et infinie, alors son esprit tendra à se développer dans une voie similaire."
Cette citation résume pratiquement à elle seule la philosophie de la dynamique matricielle. Formulée par David Bohm, un des pères de la physique quantique […]



J'ai envie de comprendre cette approche, de l'approfondir, et en même temps je me connais, j'attrape tout ce qui passe en matière de spiritualité. Je refuse d'embrasser un dogme, une idée toute faite qui vienne d'ailleurs. Je veux penser par moi-même, découvrir mon chemin propre ter non celui des autres, même si tous nos chemins sont un, même si je sais que nous sommes tous reliés.

samedi 23 mai 2015

"Je t'aime"

Je cherche le sens des mots "je t'aime".
Je voudrais dire ces mots-là, mais je ne voudrais pas qu'ils contiennent autre chose que de l'amour.

Peut-on dire "je t'aime" sans que l'autre entende "je t'aimerai toujours", "tu m'appartiens", "nous nous devons fidélité" ? Ces mots-là sont des leurres. "Je t'aime" avec cela derrière ne peut que faire souffrir.

Je voudrais dire "je t'aime" à tous ceux qui m'en donnent l'envie, quelle que soit leur histoire avec moi, juste pour dire : "en cet instant de ma vie, j'aime être face à toi, te parler, te croiser. J'aime ce qui se trouve dans ton regard, j'aime la forme de ton visage, le sourire que tu me donnes." En cet instant. Pas forcément pour toujours, et surtout : ces mots n'impliquent rien d'autre. Ni promesse. Ni attente.

"Je t'aime" ne parle que de moi à cet instant précis.

"Je t'aime" est un cadeau. Il peut être savouré comme un compliment. Personne ne devrait se sentir responsable des sentiment d'un autre, de la même manière que rien n'oblige jamais quiconque à les partager. Si "je t'aime" est réciproque, c'est double cadeau. S'il ne l'est pas, pourquoi cependant le taire d'un côté ? Qu'il ne devienne certes jamais insistant ou harcèlement, mais qu'il soit dit et offert plutôt que tu, caché, avec ce brin de honte et de culpabilité.

La Terre a besoin de plus d'amour.
Plus on osera aimer, plus la vie nous offrira d'amour.
Je voudrais dire "je t'aime" au monde entier, à chaque fois que j'en ai envie. Le dire sans arrière-pensée, pour le plaisir d'un partage et du cadeau. Pour le plaisir du sourire offert.

Si tous ceux à qui on dit "je t'aime" pouvaient simplement dire "merci" et arrêter de s'inquiéter des conséquences…



(oui, je sais on n'est pas en février, le 14 du mois, mais je n'aime pas les circonstances)

lundi 4 mai 2015

En chemin…



Je suis partie marcher une semaine sur le chemin de Compostelle.
Je suis rentrée.


Le Chemin, que je vais appeler le Camino, comme on l'appelle affectueusement quand on est en route, et pour le différencier du Chemin intérieur qui va de pair en ce qui me concerne, le Camino donc m'a appelée il y a un bon moment déjà à le rejoindre.

J'ai choisi de partir de chez moi, de quitter le seuil de ma maison pour rejoindre Compostelle seule avec mon sac à dos. Dans ma vie idéale, je serais partie, comme ça, pour deux à trois mois de marche à pied, à la rencontre de moi-même. Mais si la vie était idéale, elle manquerait de surprises. Donc je fais mon chemin en dilettante, tout en repent soin de revenir au point où je me suis arrêtée la fois précédente.

En partant de ma maison, je me suis offert une belle progression dans ce chemin. C'est dans le morceau que je viens de faire que je m'en suis aperçue. Mais reprenons du début.



J'ai quitté le seuil de ma maison avec un sac bien lourd, contenant entre autres choses une tente et un gros sac de couchage, parce que j'ai démarré mon Camino le 29 décembre 2013. Même pas peur !
La météo a été très favorable, et j'ai vraiment découvert quelque chose de particulier sur cette toute première partie. Notamment que 14 kilos pour un sac à porter 5 heures par jour, c'était beauuuuuuucoup trop.
Sur cette toute première partie du Camino, j'ai été très seule. D'abord parce que ce n'est pas le chemin de Compostelle, entre ma maison et Charavines, où je suis arrivée après 6 jours. C'est une route quelconque que j'ai dû dessiner moi-même, choisir pas à pas, découvrir sans topo-guide. Ensuite parce que du 29 décembre au 3 janvier curieusement, il y a assez peu de randonneurs au long cours :-D
Mais j'ai aussi été très accompagnée. Je partais avec ma foi en quelque chose et l'envie d'en trouver des signes jour après jour, et j'ai été bien servie, je vous assure !



Je suis repartie en février 2014 avec un sac bien plus léger. Je n'avais aucune intention de planter ma tente, et j'ai choisi de privilégier un certain confort de marche.
Sauf que.
Sauf que l'Univers avait d'autres projets pour moi, et que je suis partie avec un genou légèrement douloureux qui s'est trouvé totalement handicapé dès la fin du premier jour de marche. Je suis arrivée boitillante à la Côte-Saint-André et c'est en me retrouvant sous la grande halle du village que j'ai réalisé que je connaissais quelqu'un qui habitait là et que je savais même parfaitement où se trouvait son immeuble, tout près d'ici, et je suis allée frapper à la porte de mon amie qui m'a accueillie les bras ouvert.
J'ai tenu à marcher un jour de plus, pour voir ce que donnait une journée avec un strapping et ma genouillère, mais je n'avais déjà plus le chemin devant moi. Mon amie au fil de la discussion m'a organisé une rencontre avec son amie sorcière, qui se trouvait exactement à une journée de marche de chez elle en suivant le Camino. Et la sorcière, qui est devenue aussi mon amie au passage, s'est occupée de mon corps et de mon âme avec toute sa compétence pour me remettre dans le bus le lendemain (genou HS).
Il est à noter que je n'ai de ce jour plus jamais eu de soucis avec mon genou.
Mais je ne suis pas retournée non plus sur le Camino de toute l'année 2014. À la place, j'ai découvert le chamanisme. Un outil qui prend encore de l'importance dans mon quotidien. Un outil que je ne pouvais pas ne pas acquérir à ce moment-là de ma vie.

Et 2015 est arrivée.
J'avais en perspective une semaine de vacances au printemps, sans enfants et sans autre engagement, et le Camino est revenu frapper à mon cœur pour m'inciter à reprendre ma marche à l'endroit où je l'avais laissée.


J'ai découvert un nouveau visage du Camino. Celui des pèlerins. Je n'en avais pas croisé un seul jusque là, mais cette fois c'était différent. J'ai partagé le gîte chez une famille "relais jacquaire" les deux premiers soirs, une fois avec un couple qui avait déjà fait la partie Le Puy-Santiago (la via Podiensis) et qui faisait "le bout qui leur manquait" entre Genève et Le Puy (la via Gebennensis, sur laquelle je me trouvais), une fois avec Daniel, mal-voyant qui voulait faire son chemin avant que la cécité le rattrape. Le troisième soir j'ai eu le choix entre m'arrêter dans un gîte ou faire 6 km de plus (soit 31 km pour la journée, mais 6 de moins pour l'étape du lendemain qui risquait d'être particulièrement longue). J'ai choisi la seconde option, et si je suis arrivée dans un état lamentable chez mon chaleureux accueillant du soir (j'avais même de la fièvre, je crois, tellement j'étais fatiguée), j'ai joui d'une nuit délicieuse avec un grand lit et une chambre pour moi toute seule !

Mais le pèlerin m'a rattrapé !
Le lendemain, Nicolas de son pas allongé et dynamique, est arrivé à ma hauteur (il m'avait déjà mis 6 kilomètres, quoi ! Mais je ne sais pas à quelle heure il était parti le matin…), et nous avons continué ensemble.

J'ai terminé ma semaine avec Nicolas, Elias, Lucien, Daniel (un autre), Stéphane et Brian. Plutôt bien entourée ! Et j'ai découvert le plaisir de retrouver les uns et les autres, tantôt assis sur une pierre à dévorer leur pain et leur saucisson, tantôt à la terrasse d'un café avec une bonne bière. Nous avons partagé les gîtes au hasard de nos réservations, et vraiment, vraiment, ça a été très dur de laisser le Camino à l'issue de ma semaine, une fois rejointe la ville du Puy en Velay, en sachant que quatre des amis continuaient vers Compostelle. Et moi, j'ai dû reprendre le train.




En Chemin vers moi-même.
Et en Chemin vers les autres.
De toutes les façons il y a quelque chose à apprendre, quelque chose à dépasser de soi, quelque chose à laisser derrière, quelque chose à rapporter.

Et même si je me tape à chaque fois les 4 jours les plus durs d'une longue marche, pour revenir chez moi dès que mon corps se sent bien dans sa marche, je sais que je reprendrai la route. Cet été, cet automne. Le camino m'attend !


Et vous ? Vous marchez ? Vous avez déjà "fait Compostelle" ? Comment allez-vous vers vous-mêmes ?

lundi 6 avril 2015

Instruments chamaniques

Les instruments de musique dans le chamanisme sont des objets de pouvoir. Ils sont ce qui fait le lien entre celui qui les manipule et les autres mondes, les niveaux de créativité à l'intérieur de lui-même. Ils permettent à chacun d'accéder à sa médecine personnelle, là où réside son pouvoir et ses ressources pour avancer. Ce ne sont que des canaux, des tunnels, des chemins pour accéder à quelque chose d'autre de soi-même.

Il en existe de nombreuses variétés, du bien connu tambour chamanique, aux plus discrets hochets, sifflets, didjeridoos, et autres flûtes et tuballophones (au son absolument envoûtant !).

Un cercle d'instruments est une réunion de personnes qui projettent de jouer ensemble. Les plus connus sont les cercles de tambour, mais on peut bien entendu y intégrer toute la gamme des instruments de pouvoir et de guérison.
Les buts sont multiples : célébrer les Pouvoirs du Monde, appeler les Esprits Bienveillants pour nous accompagner sur notre chemin de guérison, partager, inventer, exprimer ensemble… L'important selon moi étant que chaque personne se sente accueillie avec son histoire personnelle, ses besoins et ses croyances, et que la réunion se déroule dans la fraternité et l'écoute.

Se relier aussi à tous les cercles qui jouent sur la planète en même temps que nous, pour créer autour de la Terre un Grand Cercle de Guérison et d'Attention… Parce que la Terre en a soif et s'en nourrit, et que nourrir la Terre, c'est nous nourrir nous-mêmes…

Dans un cercle de tambours guidé, une personne est facilitateur, il emmène avec lui le reste du groupe sur les différents rythmes et garde l'énergie du groupe centrée. Il porte aussi la responsabilité du soin, parce qu'il doit sentir ce qui se passe pour les participants et pouvoir y répondre de façon adaptée.

Mais on peut également se retrouver entre joueurs pour le plaisir de jouer ensemble, pour rassembler les énergies et faire vibrer quelque chose d'ancestral et de guérisseur en soi.

Si vous êtes porteurs de tambour ou de tout autre instrument chamanique, c'est ce que je vous propose de venir vivre avec moi si le cœur vous en dit, dans la région de Grenoble-Chambéry (vallée du Grésivaudan). Contactez-moi pour recevoir le lien du doodle qui permettra de fixer une date. Le formulaire d'inscription sera mis en ligne dès que la date sera posée.



vendredi 3 avril 2015

Cérémonie de l'Inipi - Hutte de sudation

J'ai découvert la cérémonie de l'Inipi l'été dernier pendant mon stage intensif de chamanisme.
Je connaissais vaguement le principe d'une hutte de sudation (comme un hammam, quoi !), mais n'avais jamais assisté à ça. Malgré tout, depuis mon entrée dans le chamanisme, l'envie d'installer une hutte quelque part dans l'espace que je vais un jour rendre vivant autour de tout ça était là, présente, forte, sans que je sache vraiment pourquoi. Je crois que je savais malgré tout qu'il y avait une idée de purification, et que j'avais vraiment envie de purifier tout ce qui m'entourait (en fait, j'ai encore envie de ça !). Le monde moderne a besoin d'un gros nettoyage, je crois…

Bref. J'y suis allée avec l'innocence du débutant, et plutôt en confiance parce que le stage que je suivais m'avait jusque là apporté beaucoup de bons outils pour ma vie quotidienne et mon développement personnel.

Le principe de la hutte, sur le plan physique, est assez simple : une hutte de branchages, recouverte de couvertures, avec une petite porte sur un côté, et face à cette porte, un Feu.
La hutte est construite par les participants (enfin la structure est mise en place chaque année une bonne fois, et en cours d'année, seules les couvertures sont ajoutées le jour de la cérémonie). Le but est de fermer hermétiquement la hutte à la lumière du soleil. Qu'une fois à l'intérieur, nous nous retrouvions dans le noir complet.
Chacun apporte une pierre qui veut bien donner sa vie pour la cérémonie (la chaleur du Feu la fera éclater sauf si elle est une pierre de lave), et la place au cœur du foyer.
Une fois que le Feu est allumé, le chemin qui relie le foyer à l'entrée de la hutte ne doit plus être coupé par quelqu'un.
Puis nous entrons tous, l'un après l'autre, dans la hutte, au plus près du cœur de Mère Terre (l'expérience a été suffisamment forte pour que j'appelle ainsi ce blog et ce que j'organise autour de lui…!).
À l'intérieur, tant que la petite porte est ouverte, pas de noir, mais la pénombre.
La cérémonie (qui était menée par Eric SunFox, que j'ai trouvé vraiment bien tant dans le maintien de l'énergie du groupe pendant la cérémonie, que dans la capacité à rassurer, accompagner, entourer les expériences intimes de chacun au cours de la cérémonie) commence et les premières pierres son amenées au cœur de la hutte. La porte se referme (nous voilà dans le noir ! Avec juste ces pierres rougeoyantes qui apportent leur magie à l'instant), on verse de l'eau sur les pierres, et le voyage commence.

À chacune des portes (chaque période pendant de nouvelles pierres sont apportées, la porte refermée, le chemin guidé), l'expérience est différente. Je ne veux pas vous la décrire précisément, d'abord parce que je ne me souviens pas de tout, mais aussi parce que chaque expérience est unique en ce lieu et que je vous donnerais une certaine attente qui gâcherait peut-être votre expérience si vous vouliez la vivre. Mais pour tous il me semble, elle atteint à un moment donné un point de rupture qui nous amène à vouloir tout arrêter là, et qu'on dépasse généralement si l'accompagnement est bien mené (c'était le cas ! Merci encore à toi, Eric ! Je n'aurais pas tenu si tu n'avais pas trouvé les mots que j'avais besoin d'entendre à ce moment-là). Et pour moi, tout de même, cette dernière porte si douce, si réconfortante. Je ne voulais plus que ça s'arrête !

Si vous voulez plus d'informations sur ces huttes, je vous donne le lien du site d'Eric ici.
Si vous habitez trop loin, vous trouverez certainement quelqu'un près de vous qui peut animer et organiser ces huttes. N'hésitez pas à partager vos bons plans dans les commentaires !

mercredi 1 avril 2015

Fiche de lecture… Mary Summer Rain

Je viens de parler avec une très bonne amie au téléphone, que je n'avais pas eue depuis longtemps. Au fil de la discussion, elle a évoqué un livre qu'elle voudrait lire, qu'on lui a recommandé, qui l'attend.
Je ne prends jamais avec légèreté ce genre d'allusions. Il y a forcément un livre qui vous attend, un livre pour vous. Un livre va croiser votre chemin aujourd'hui. J'ai donc mentalement mis ce livre sur ma liste d'attente, pour quand j'aurai fini le pavé dans lequel je suis plongée (la bibliothèque municipale a des bouquins de 700 pages, comment voulez-vous que je m'en sorte, même en 6 semaines de prêt ? Je lis, je lis, je n'en peux presque plus de lire !!!). Ah et quand j'aurai également lu le second, sur ma table de chevet, qui attend patiemment que j'en rédige la fiche de lecture pour un lectorat différent d'ici ;^) (donc ne cliquez pas sur Alice Miller, la fiche est encore en attente de rédaction !)(mais les autres ont été rédigées…)

Mais bref. Dans la liste d'attente, donc, ce livre de Mary Summer Rain, qui s'appelle "Le marcheur de Rêve". Peut-être le connaissez-vous ?
C'est cet homme qui marche vers la Conscience et de la Connaissance, celui qui, guidé par NoEyes, va nous apporter des réponses cruciales aux questions qui concernent notre chemin d'incarnation.
Ce qui résonne en moi dans l'idée de lire ce bouquin, c'est que j'ai récemment regardé à nouveau dans les yeux de ma vie d'aujourd'hui, et réalisé que j'avais quelque peu délaissé la Sorcière en moi. Celle qui peut converser avec les Esprits, guérir avec son tambour, accompagner les autres vers une plus vraie relation à Mère Terre… Et là, ce livre, qui veut me parler de ça ! J'adore les synchronicités… (si vous n'avez pas encore lu James Redfield, je vous le conseille !)


En fouillant un peu plus loin, j'ai appris que dans ses livres suivants, et notamment dans "L'envol du Phénix", NoEyes qui parle par la plume de Mary Summer Rain, a prophétisé le chemin de l'humanité pour les décennies à venir. C'est pas folichon sur le début, mais ça finit bien ! Ouf !

Il y a quelques temps j'étais allée au festival organisé par Karma Ling, pas très loin de chez moi,  et j'avais assisté à une atelier qui s'appelait "dialogue avec la septième génération". L'idée étant de voyager au travers du temps vers la septième génération à partir d'aujourd'hui (soit deux vies d'hommes pleines mises bout à bout), et d'aller rencontrer des personnes dans ce futur pour parler avec elles. Et je n'avais pas été la seule à passer au travers de 3 ou 4 générations très sombres, très difficiles pour l'ensemble de l'humanité avant d'atteindre le but que nous nous étions fixé. En lisant cette prophétie, je ne peux pas m'empêcher d'y repenser.

Mais comme le dit très justement Mary, le simple fait de connaître une prophétie nous donne un outil pour la contourner si elle ne nous plaît pas. Je suis entourée de personnes qui ne veulent pas baisser les bras, et qui, voyant où l'humanité va (à tombeau ouvert, certes !), met en place des choses pour qu'elle aille ailleurs, autrement, ou qu'elle zappe en tout cas toute une partie de l'histoire, celle où l'on souffre le plus… Nous avons les moyens de changer le monde aujourd'hui. Il ne faut jamais croire que les prophéties sont des boucles fermées d'où on ne pourrait pas sortir. Et le meilleur moyen de changer le monde entier reste de vous préoccuper, là où vous vous trouvez à cet instant précis, de changer le monde dans lequel vous vivez. Il y a tellement de choses que vous pouvez faire. Il y a tellement de choses que je peux faire.



Avec toute ma tendresse,
O.



samedi 28 mars 2015

Interview : Maud Séjournant

De fil en lien, je suis tombée sur cette interview de Maud Séjournant par le magazine Elle.

Je mesure mon chemin parcouru, depuis 3 ans en particulier.

Je mesure aussi le chemin qui reste à parcourir. Celui qui n'a de toute façon pas de fin. On n'est jamais "arrivé" sur ce chemin-là. L'Univers continue de placer la barre un peu plus haut pour chacun de nous, à partir de l'endroit où nous nous trouvons.

Je vous souhaite une très belle fin de journée !

jeudi 26 mars 2015

Pâques autrement ?

Les fêtes religieuses ont souvent une origine païenne. Pâques ne fait pas exception à la règle. À l'origine fête du début de l'année, du renouveau, du retour du printemps.


Dans la culture finlandaise, c’est de l'œuf sacré que naquit le monde.
Voici la légende tirée du livre sacré du Kalevala:
« La mère de l’eau Itlamara dormait au fond de l’océan. Dans son sommeil elle remua et son genou sortit de l’eau tel une île. Alors le maître de l’air tomba des cieux vides et déposa un oeuf d’or sur ce genou divin. Mais à peine effleurée, comme une ensommeillée qu’un insecte agace, la déesse frémit et, frémissant, brise la coquille parfaite. Alors tous les morceaux se transforment en choses bonnes et utiles: le bas de la coque de l’oeuf forma le firmament sublime, le dessus de la partie jaune devint le soleil rayonnant, le dessus de la partie blanche fut au ciel la lune brillante, tout débris tâché de la coque fut une étoile au firmament, tout morceau foncé de la coque devint un nuage de l’air et désormais le temps avança. »
(source)

 Pâques est également la seule fête chértienne basée sur les phases de la lune plutôt que sur un calendrier.
« Pâques est le dimanche qui suit le quatorzième jour de la Lune qui atteint cet âge le 21 mars ou immédiatement après. » (source)


Pourquoi pas fêter Pâques différemment cette année ?
Créer chez soi, pour ce jour particulier un petit autel sur lequel vous installerez des objets qui ont du sens à vos yeux, en lien avec le renouveau, la naissance, le printemps, le sacré.
Prendre un temps pour vous relier au Profond Mystère, à la générosité de Mère Terre, à la douceur de la sortie de l'hiver.
Décorer des œufs durs dans un esprit différent que le simple barbouillage, mais avec du sens, et envoyer les enfants en quête, comme une métaphore de la Quête de Vie qui les attend.


Et encore…
Quelles autres idées magnifiques et merveilleuses aurez-vous à me partager ?
J'attends vos commentaires !




samedi 21 mars 2015

Libre ! …ou l'instant présent mis au profit de la vie

Je suis entrain de lire le petit livre d'Ekhart Tolle intitulé "Mettre en pratique le pouvoir du moment présent". Je suis assez satisfaite de prendre conscience que j'ai déjà fait une bonne partie du chemin vers cet état d'esprit, même si je suis parfaitement consciente que tout ça n'est pas entré dans mon schéma intuitif et que j'ai un gros besoin de me reconnecter, recentrer sur l'instant présent, plusieurs fois par jour.

N'empêche que je prends conscience du chemin parcouru depuis trois ans, et des bénéfices que j'en retire à chaque instant. Je vous en partage quelques notions qui m'aident encore beaucoup chaque jour :

* La colère de l'autre lui appartient…
Ça a l'air un peu trivial, mais si on considère les choses sous cet angle, la colère de l'autre n'a aucune raison de me mettre en colère, de me faire peur ou de m'agresser. Si l'autre est en colère, c'est lui qui a quelque chose à régler, lui qui a un problème. Pas moi. Cette simple idée me confère une sécurité bienvenue quand je me trouve confrontée aux émotions de mes enfants ou d'autres adultes.

* Je n'ai rien à perdre.
Rien. Même pas la vie. Parce que la vie n'est qu'une parenthèse dans un chemin bien plus vaste, une simple manière de venir expérimenter Qui Je Suis dans la matière. Et donc je peux tout tenter ! La Vie est un grand jeu. Je veux le jouer. J'ai le droit de vivre tout ce qui me parle, me fait envie, me porte, a du sens pour moi. Pourquoi ne le ferais-je pas ? Pourquoi me donnerais-je des obligations, des barrières, des retenues, des règles ? Objectivement, qu'est-ce que j'ai à perdre ?

* L'Univers veut mon bien.
Ça c'est vraiment un truc que j'ai bien compris. Il a fallu passer par un divorce pour prendre conscience que rien n'arrivait par hasard, et que tout ce qui arrivait était choisi pour me faire avancer sur le meilleur chemin possible de Qui Je Suis. Il y a les moments doux, chaleureux, qui nous font du bien, où on se sent aimés, choyés, accompagnés. Et ceux plus durs, mais qui sont ceux qui nous font vraiment avancer. Je vais vous donner un exemple récent. J'élève mes enfants avec des outils d'éducation bienveillante, sans coups, sans punitions, sans cris. C'est un chemin qui j'ai commencé à arpenter il y a de ça 10 ans maintenant, et qui a changé du tout au tout la personne que j'étais avant. J'avoue avec le temps, les formations, les réflexions, j'ai quand-même bien avancé, et aujourd'hui je m'énerve assez peu, et en tout cas je comprends à chaque fois ce qui se passe pour moi. J'arrive la plupart du temps à rester bienveillante et dans le dialogue (l'écoute surtout, les enfants ont un énorme besoin d'écoute) avec mes enfants.
Et puis cette semaine, mon petit dernier de 6 ans a grimpé tout excité sur mon canapé, et dans la foulée a fait tomber mon violoncelle, que je venais de récupérer chez le luthier après 5 mois de réparation, et une note de 665 €. J'ai hurlé. Une grosse vague de colère m'a envahie et est venue se projeter sur mes enfants. Même ceux qui n'avaient rien fait d'ailleurs. Je n'ai absolument pas géré la situation, pris aucun recul…
Oui, il me reste du chemin à faire, Dieu merci ! J'arrive à affronter la plupart des situations quotidiennes avec mes enfants en restant relativement centrée, alors l'Univers a placé la barre un peu plus haut : et comme ça, comment est-ce que tu gères ? Comme ça ? Je ne gère pas du tout. Bon. Je sais ce que j'ai à travailler, sur quoi je dois progresser, ce que j'ai à apprendre pour incarner un peu plus la plus haute idée que je me fais de Qui Je Suis !

* Il y a un cadeau pour moi dans chaque journée…
Me lever le matin avec cette pensée chaque jour renouvelée : il y a un cadeau pour moi dans la journée d'aujourd'hui. À moi de savoir rester réceptive, attentive à chaque instant, pour ne pas le rater. Mais il est là, comme un joyau, juste pour moi. Personnellement, j'adore les surprises !


Et vous ? vous avez des petits trucs comme ça, pour rester centrés ?


mercredi 18 mars 2015

Les énergies de l'équinoxe…

Ça y est, nous sommes entrés de plein fouet dans les belles énergies de l'équinoxe de printemps !

La semaine est chargée en processus énergétiques, je ne sais pas comment vous le vivez de votre côté, mais chez moi ça secoue pas mal ! Un nouveau projet professionnel pointe le bout de son nez, et c'est justement le bon moment pour démarrer de nouvelles chose ! Génial ! Après il faut jongler entre la part spirituelle en moi qui a besoin de méditation, de longues balades au soleil avec le tambour, de préparer pour samedi une belle cérémonie, la part maternelle en moi qui a besoin de prendre soin de mes enfants avec bienveillance et disponibilité autant que faire se peut, et la part entrepreneuse (dans la formation que je suis entrain de suivre, on dit "entredonneuse" j'adore le principe de ce mot !) en moi qui a besoin de passer le temps nécessaire sur internet pour la réalisation de mon projet…

Laissez-moi vous parler des points énergétiques de la semaine, vous allez avoir le vertige !

Selacia sur ce site évoque l'alignement planétaire du 16 mars dernier et ses conséquencesdans nos vies quotidiennes. Elle parle plus généralement de ce mois de mars, vous y trouverez peut-être autant que moi des paroles qui font réfléchir. Cet article est repris en partie sur cette page, et j'aime assez cette vision qui vient de quelqu'un qui n'est pas trop haut perché (des perchés j'en côtoie souvent, mais parfois j'aime bien les gens qui vivent toutes ces choses depuis le même niveau de conscience que moi ;^)).

Vendredi prochain (après demain, quoi), entre 9 h 10 et 11 h 50, aura lieu la première éclipse de soleil de l'année. Elle sera visible partiellement en Europe (vers chez moi, à 68 %). Quand les énergies de Grand-Mère Lune et de Grand-Père Soleil se rapprochent, il y a matière à se nourrir avec plénitude ! En plus, ce n'est pas anodin, cette éclipse aura lieu le jour exact de l'équinoxe. Si vous avez l'occasion de vivre les choses de façon un peu centrée et connectée, je vous conseille vivement de le faire.

Toujours sur le site de Translight, vous trouverez un channeling de James Tyberonn à propos de l'énergie des éclipses



Alors, prêts ?



dimanche 8 mars 2015

L'évolution consciente

N'OUBLIEZ PAS DE VOUS INSCRIRE POUR LA CÉRÉMONIE DE L'ÉQUINOXE !
C'EST ICI.

Je suis allée voir récemment le film documentaire de Barbara Marx Hubbard, appelé "Vision d'une humanité universelle".

Je ne connaissais pas du tout ces idées, mais c'est un film qui m'a remplie de confiance pour l'avenir de l'humanité. Nous en sommes aux balbutiements de notre évolution. Nous découvrons jour après jour l'importance du non-visible dans nos vies. Les découvertes scientifiques approuvent de plus en plus les anciennes traditions chamaniques. Les états modifiés de conscience ont été étudiés par la science. Les travaux sur le cerveau nous montrent de plus en plus que cet organe n'est qu'un média entre nous et une certaine vision du monde, mais que le réel est plus vaste, plus riche, plus puissant que ce que nos sens nous montrent. La médecine prend de plus en plus en compte l'ensemble du corps humain, et la psychologie des personnes dans les concepts de maladie et de guérison.

Franchement, il y a de quoi être optimiste.

(Je suis une grande optimiste)

Il y a deux images qui m'ont particulièrement parlé.
La première envisageait la fin du monde… Oui, tout ce qui arrive autour de nous fait souvent peur, et on est nombreux à sentir que la fin de quelque chose arrive. Or les fins font peur.
Un des intervenants disait : imaginez que vous êtes le journaliste cameraman plongé au cœur de la matrice à la veille de la naissance d'un bébé. À l'intérieur de ce monde-là, de curieux tremblements  agitent l'univers. On sent de la douleur, il y a de la crainte. Le monde connu jusque-là est entrain de disparaître. Il change brutalement. De doux et accueillant, il devient hostile et repoussant. Tout à coup, un tunnel, une lumière au bout. Puis plus rien. Le silence. Du point de vue de ce journaliste, le bébé a disparu et c'est un grand malheur. Il est mort. Ce monde n'est plus et son unique habitant non plus. Mais du point de vue des médecins, des parents de l'enfant, de l'autre côté du tunnel, c'est la Vie qui a gagné. C'est un commencement vers quelque chose de grandiose et de beau. C'est de la Joie, de la Douceur à nouveau. C'est une naissance.
Tout est donc question de point de vue…

La seconde parlait des civilisations évoluées dans l'univers.
Certains disent que si ces civilisations tellement évoluées existaient réellement, on le saurait parce qu'on les aurait vues…
Or imaginez les grands singes des montagnes, au cœur de l'Afrique. Ils vivent leur vie quotidienne, au rythme de leur évolution propre. Ils n'ont aucun moyen de prendre conscience aujourd'hui de la présence sur la même planète qu'eux d'un peuple qui travers les océans dans des avions de ligne et qui découvre les mystère de l'infiniment grand et de l'infiniment petit…
Nous sommes semblables à eux, dans la grande cosmologie de l'univers. Comment pourrions-nous avoir conscience de ce qui est au-delà de nos sens, nous qui avons encore du mal à accepter certaines évidences comme celle de la vie après la mort…


Bref, si vous croisez ce documentaire (assez difficile à trouver je le crains), je vous le conseille.

Je vous joins la présentation de ce documentaire. C'est en anglais, désolée pour ceux qui ne comprendront pas. Je n'ai rien trouvé en français dans les vidéos !



Si vous voulez creuser le sujet, j'ai trouvé cette page qui explique mieux que moi toute l'intensité du message de cette femme…


Je vous souhaite une belle découverte !
Et n'oubliez pas d'aller prendre l'air, de poser vos pieds sur la Terre Mère, de vous remplir de soleil si c'est le cas chez vous, de vous connecter au monde qui vous entoure, d'y chercher les signes qui sont là pour vous aujourd'hui. Il y en a forcément un…

Mille belles choses !

lundi 23 février 2015

Réinventer le monde…

J'ai découvert les Conversations Avec Dieu, de Neale Donald Walsh, l'année dernière.
On ne peut pas dire qu'elles soient venues à moi rapidement, étant donné que ces trois tomes ont été écrits il y a une bonne vingtaine d'années.

Pourtant, elles étaient faites pour moi, ces Conversations.
Le contenu est un texte assez fascinant, qui bouscule beaucoup les religions et les idées qu'on peut se faire sur l'incarnation et notre mission sur Terre. J'ai reçu le tout en pleine poire, comme une évidence, comme un cadeau.

Ma mère a détesté :-D

Tout ça pour dire qu'un message n'est pas forcément important pour tous. C'est même la définition du truc. Les messages "universels" n'existent pas.

Mais pour moi, ce message m'a fait un bien fou. Il m'a amenée à repenser mon rapport à la vie, au monde, à la nature. Il a été là en filigrane tout au long de mon année chamanique. Je ne suis pas certaine d'avoir encore tout bien acquis dans le contenu dense et inspirant des trois tomes (j'en suis à la fin de ma deuxième lecture, il y en aura d'autres forcément !). Je fais des liens, des ponts avec d'autres lectures inspirantes qui ont du sens pour moi… Elisabeth K. Ross, Deepak Choprah, James Redfield bien sûr (damned ! Rien que des américains. Arg). Ah, si ! Corine Sombrun dans les français, quand-même. Isabelle Filliozat aussi ! Et d'autres, bien d'autres. Mon chemin est parsemé de pages inspirantes !

Je reçois chaque jour la pensée du jour de Neale. Les messages sont parfois très clairement destinés à des personnes de mon entourage. Souvent très justes par rapport à ce que je vis, ce que j'ai besoin d'entendre. Vous pouvez les retrouver et vous inscrire à votre tour sur ce site.

En cadeau, un entretien avec Laurent Chenot, à propos du livre, et de bien d'autres choses. Enjoy !




dimanche 22 février 2015

Un tambour chamanique…

C'est bien plus qu'un instrument de musique.
C'est bien plus qu'un bel objet.
C'est plus qu'un simple outil.


Quand j'ai commencé mon premier cycle des 13 lunes, en janvier 2014, j'ai mis le pied dans un engrenage qui m'a fait faire un chemin inattendu mais passionnant.
Gaëlle, la femme qui nous transmet les enseignements du conseil, possède un tambour qui lui a été offert par son amoureux.
J'ai tout de suite adoré cet objet et ce qu'il véhiculait, soutien à nos chants et appelant des énergies des 13 Mères.

Mon envie d'en posséder un à moi a germé en même temps que ma décision de mettre en place à mon tour des cérémonies pour les personnes de mon entourage et pour moi-même. Mais s'il est une chose que j'ai apprise ces dernières années, c'est que certaines choses ont un moment bien défini pour se matérialiser dans nos vies. Et j'ai laissé mon expérience me mener au tambour sans chercher à forcer les choses.

Lors de mon stage de chamanisme de l'été dernier, nous avons vécu une soirée festive avec Gabriel et ses tambours. Le son de ces tambours en particulier m'a touchée au cœur, et je me suis dit dès ce moment-là que c'est un de ces tambours que je voudrais posséder.
Gabriel propose différentes formules, et si on peut bien évidemment venir chez lui pour choisir un tambour parmi tous ceux qu'il a à disposition, il est également possible de venir fabriquer son propre tambour, étape par étape. Et franchement, j'avais vraiment trèèèèèèèèès envie de vivre ça.
La formule "simple" est un stage de 2 jours et demi, qui se déroule du vendredi soir au dimanche soir. Mais Gabriel propose aussi des stages de quatre jours avec une hutte de sudation, et oui, ça me tentait bien de m'offrir "le grand jeu". Comme je n'étais pas pressée et que je voulais prendre le temps d'être bien prête, je projetais ce stage pour le printemps 2015. Les bonnes choses, il faut savourer le temps qu'elles mettent à se réaliser !

Là dessus j'ai été invitée en septembre dernier par une de mes amies à faire un autre cercle de tambours dans mon coin, avec une personne différente. Pierre n'aborde pas le cercle avec la même énergie que Gabriel, mais j'ai bien aimé son approche aussi. Et à l'issue de la journée, il proposait d'organiser tout près de chez moi un stage pour fabriquer un tambour. Génial !

Sauf que.

Sauf que je suis très sensible à des petites choses, et que j'avais eu du mal à trouver parmi les tambours de Pierre celui qui sonnait pour moi.
Sauf que les tambours de Gabriel possèdent une plaque spéciale à l'arrière qui s'appelle un aligneur et que ce détail aussi avait de l'importance pour moi.
Sauf que je sentais bien que cette fois, c'était bel et bien maintenant que je devais fabriquer mon tambour, et pas dans trois ou six mois…

Donc après une courte réflexion, j'ai décidé que c'était définitivement un tambour de Gabriel qu'il me fallait. Et là, la route s'est ouverte toute grande devant moi. Sur son site, il proposait un stage dans les trois semaines qui suivaient. Il y avait encore de la place. Le stage coûtait un peu cher pour mon budget, mais "curieusement", j'ai vendu presque toutes les poupées restant dans mon stock (les restes d'une ancienne vie ;^)) dans ces trois semaines. Parfait.

Le reste en quelques images ?

(crédit photo © Isabel Fontaine)


Dans un cadre exceptionnel (quelle forêt magique !)



Les premiers pas vers le tambour : à la rencontre de la peau…

Toutes les peaux dans la rivière.

Et on trouve la nôtre au toucher.

Ensuite on choisit un cadre.

On n'oublie jamais de remercier les animaux et les arbres qui nous ont donné leur vie pour que notre tambour existe !

C'est parti pour le montage !

Aligneurs centrés.

On tricote !

Encore…

Au passage, toujours aussi ébahie devant la beauté du paysage !
  

Sacrée brochette (dans tous les sens du terme…)

Tiens, ça c'est le mien !

Et il faut également fabriquer la mailloche, la partie "masculine" du tambour.

En cercle pour la sacralisation des tambours.

Votre humble serviteur, encore toute émerveillée de tenir entre ses mains le fruit de son labeur, et un réel nouveau compagnon de route !

Laissez-moi vous présenter Gabriel.

Ce n'est que le début de l'histoire pour chacun(e !) de nous.



depuis ce jour, j'ai voyagé avec le son de mon propre tambour, j'ai voyagé en compagnie de mes enfants aussi, qui ont volontiers joué le jeu et se laissent guider par le son que je produis, j'ai appelé les esprits en pleine nature, médité aussi, sans autre but que la méditation, et surtout, depuis janvier, j'ai soigné des gens.
J'ai encore beaucoup à apprendre, et mes premiers amis soignés via mon tambour font les frais de mon inexpérience, mais je progresse de jour en jour, et j'apprends énormément de chaque soin.

Mon tambour, c'est un Être à part entière, qui a son énergie propre, et qui sait bien plus directement que moi ce qu'il est venu faire sur cette Terre (il n'a pas la barrière de l'ego et de l'esprit pour lui mettre des bâtons dans les roues, lui !). Il me raconte plein de choses, et me guide avec bienveillance et solidité sur le chemin nouveau que j'arpente depuis quelques années…


Merci à lui…